World News in French

L’office de tourisme fait encore débat

Après quelques réajustements sur les termes des procès-verbaux des conseils précédents, la modification du tableau des emplois ouvrant l’ensemble des postes aux contractuels remplaçant les agents indisponibles, la délibération sur le vote d’une avance de 50.000 € à l’OTI, valant solde de la subvention, est venue à la discussion.

Le diable se cache dans les détails

Le président Gaudy a réexposé minutieusement les tenants et aboutissants de la convention liant la com-com et l’OTI, rappelant inlassablement que tous les éléments constitués par le rapport d’activité n’étant pas encore connus, il trouvait cette avance de 50.000 € inopportune.

Sachant que cette somme devait servir à assurer le paiement des salaires de l’équipe, plusieurs voix se sont élevées pour soutenir cette délibération a contrario de celles qui voulaient vérifier tous les détails des missions accomplies ou pas avant de se prononcer.

Sylvain Gaudy a alors exigé des élus qu’ils se prononcent sur leur volonté de suivre le règlement de la convention, proposant même de verser l’intégralité de la subvention sans exercer aucun contrôle, voire de dénoncer la convention et de récupérer les agents et leurs salaires dans une activité propre à la com-com. Au vu de certaines remarques, il a promis de soumettre des délibérations dans ce sens avant la fin de l’année.

Couper la poire en deux…

De longs échanges entre élus eux-mêmes et/ou le bureau ont secoué la patience de certains conseillers qui ont fait remarquer que le sujet des avances à l’OTI revenait trop souvent sur le tapis et qu’il fallait en sortir. Quelques tractations orales ont fini par aboutir au retrait de la phrase indiquant que « cette avance constituera potentiellement le solde de la subvention », avant que l’avance de 50.000 € soit effectivement votée.

… et en faire un dessert

Le président Gaudy a tenu à clore cette réunion par un vibrant appel à tous resserrer les rangs autour de l’écriture d’un nouveau projet de territoire adapté au plus près des besoins des habitants. Soulignant le déséquilibre actuel de la politique française, les dates des prochaines élections (communales/intercommunales, 2026 ; présidentielles/législatives, 2027 ; départementales/régionales, 2028) qui ajouteront probablement encore de l’instabilité, il a souhaité que l’échelon com-com local reste le socle le plus sûr pour les administrés, ambitionnant même de faire de Creuse Sud-Ouest la première com-com de Creuse. 

Читайте на 123ru.net