La permanence du RN une nouvelle fois ciblée par des tags injurieux à Brive
Les militants corréziens du Rassemblement national ont eu la mauvaise surprise, ce samedi matin 28 septembre, de découvrir que leur permanence du 4, avenue Émile-Zola, à Brive, avait été taguée dans la nuit.
"Niquez vos races", "Nique le RN", "FDP"... Le ou les auteurs de ces dégradations ont copieusement recouvert les vitrines du local du parti d'extrême-droite d'inscriptions injurieuses. Les slogans des affiches ont également été rayés et les visages de Jordan Bardella et de Marine Le Pen recouverts de peinture.
Une pré-plainte déposée"Cela faisait un petit bout de temps que nous n'avions pas été confrontés à ce type de dégradations, mais cela suscite toujours un même sentiment de colère vis-à-vis de la lâcheté de ceux qui font ça", commente Valéry Elophe, le délégué départemental du parti.
Le dernier épisode de ce type remontait au 12 juin dernier. Dans la foulée des élections européennes et de l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, les militants du RN avaient découvert une dizaine d'affiches du "Front populaire" collées sur leur permanence.
Après avoir alerté la police, venue sur place pour des constatations, Valéry Elophe a rempli une pré-plainte en ligne. "J'irai au commissariat pour finaliser notre plainte en début de semaine", indique le conseiller régional. "Ces actes de vandalisme, visant un parti politique républicain, constituent une atteinte à la démocratie et à la liberté d'expression", ajoute-t-il.
"On ne nous fera pas reculer"Si les tags ont d'ores et déjà été nettoyés, Valéry Elophe n'en appelle pas moins "les autorités à réagir avec la plus grande fermeté pour identifier et sanctionner les responsables".
En octobre 2023, un tagueur, notamment auteur de graffitis à caratère sexuel sur la vitrine du RN, avait ainsi écopé d'une composition et d'une réparation pénale. "Nous avions demandé un euro de dommages, car cette personne était en situation précaire, mais c'était pour le principe", souligne l'élu RN.
Et de conclure avec un "message" pour le ou les auteurs : "Ils ne nous feront pas reculer. Au contraire, ces tentatives d'intimidations ne font que renforcer ma détermination."
Michaël Nicolas