Lettre ouverte de Céline Fremault au Pape François : Des "tueurs à gages", selon votre propos, ont permis de préserver mes autres maternités

Le 22 mars 2000, je mettais au monde mon premier enfant, un garçon prénommé Maximilien, “né et décédé” après un diagnostic sans appel de non-viabilité. Des “tueurs à gages” – selon votre propos – ont permis de préserver mon corps, en l’occurrence mon utérus, afin de lui permettre d’accueillir quatre autres maternités. Avorter est une épreuve qui marque à tout jamais le corps et l’âme d’une femme. Ne nous jugez pas – nous les femmes, ni ces médecins, ces gynécologues, ces infirmiers… – mais venez à notre rencontre. ...