Ces solutions pour savoir si un champignon est comestible
Avec plus de 3.500 espèces de champignons recensées en Haute-Loire, difficile de tous les connaître. Alors mieux vaut être sûr de soi au moment de les ramasser et encore davantage pour les manger. Pour s’y repérer, plusieurs solutions existent.
En premier lieu, les applications mobilesCes dernières ont la cote depuis quelque temps. Faciles à utiliser, elles disposent d’une riche base de données qui permet de s’informer en un clic. Parmi elles, on retrouve par exemple Champignouf, iNaturalist ou encore Declic Champi.Ces applications populaires ne sont toutefois pas fiables à 100 % et il est vivement recommandé d’avoir un deuxième avis. « Il y a quand même beaucoup d’erreurs », commente Patrick Chapon, le président du groupe mycologique de Haute-Loire. Il propose ses services, avec les membres de l’association, pour identifier les champignons. « On demande aux gens de nous envoyer une photo du champignon en entier, car toutes les parties comptent, et on leur demande aussi de décrire l’écosystème dans lequel ils ont été ramassés pour plus de précision », détaille le président du groupe.
Les pharmacies
Enfin, les pharmacies sont toujours des endroits adaptés pour faire reconnaître ses champignons, même si cela dépend de l’endroit. « L’étude des champignons fait partie du programme lorsqu’on est étudiant, mais c’est comme partout. Et si on ne pratique pas, on perd un peu », explique le pharmacien Aurélien Fourcade, qui remarque tout de même une baisse des passages. « On voit toujours du monde, mais j’ai l’impression que ça diminue un peu. »
Guillaume Chorin