Michel Barnier : "La crise financière est devant nous, il faut la prévenir"
Michel Barnier agite le risque d'une possible future crise financière. Elle "est devant nous, il faut la prévenir", a affirmé ce vendredi 4 octobre le Premier ministre pour justifier ses mesures de 60 milliards d'économies dans le prochain budget 2025, dont 40 milliards de réductions de dépenses et 20 milliards d'impôts supplémentaires.
"Ce freinage, il est indispensable, sinon on va droit vers une crise financière. (...) Elle est devant nous, il faut la prévenir", a affirmé le Premier ministre en marge d'un déplacement au Sommet de l'élevage à Cournon-sur-Auvergne (Puy-de-Dôme).
"On va essayer de faire mieux ou bien avec moins d'argent"
"Je veux l'empêcher pour protéger les plus faibles et notamment les épargnants", a-t-il ajouté. "Donc on va essayer de faire mieux ou bien avec moins d'argent, et je pense que c'est possible". "Il y a beaucoup de collectivités, ici-même, dans les régions, les départements, les communes qui ont fait des efforts de meilleure gestion des fonds publics. Et cela, c'est l'intérêt aussi des contribuables", a-t-il souligné.
En revanche les engagements pris par le précédent gouvernement en faveur des agriculteurs, contenus dans un projet de loi qui va être repris par le Sénat, "seront tenus", a-t-il assuré. Il a cité de nouveau les mesures de "simplification", après avoir promis jeudi de "faire une pauses sur les normes", qui permettent d'"économiser beaucoup d'argent et (de) remonter le moral des exploitants agricoles".