Le Premier ministre en visite à Issoire pour montrer que "la France a des atouts dans tous ses territoires"
"C’était une longue, mais passionnante journée." Michel Barnier a conclu son séjour puydômois vendredi 4 octobre, démarré le matin au Sommet de l’élevage, par une visite dédiée au monde de l’industrie, au sein de l’entreprise Constellium d’Issoire. Accompagné du ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, Antoine Armand, il a pu découvrir les atouts de ce site spécialisé dans l’aluminium, employant plus de 1.600 personnes.
"J’apprends tous les jours"Entre fonderie et atelier, le Premier ministre n’a manqué aucune étape de la transformation de l’aluminium dans cette usine qui dispose de clients dans les marchés de l’aéronautique, du spatial ou bien de la défense. "Vous n’imaginez pas tout ce que j’apprends tous les jours", a-t-il même confié à Stéphane Corre, le directeur du site.
Comment Michel Barnier, attendu au Sommet de l'élevage, a noué des liens forts avec les agriculteurs du Massif central
Michel Barnier a pu apprécier l’innovation technologique qui permet à Constellium, depuis fin 2022, de récupérer la chaleur sortant des fours pour chauffer plus d’une quarantaine de bâtiments d’Issoire. "Grâce à cela, on fait de grosses économies", s’est félicité Bertrand Barraud, le maire de la commune.Disponible, au contact des nombreux salariés rencontrés lors de sa visite, le locataire de Matignon a voulu "démontrer que la France a des atouts dans tous nos territoires, comme ici au cœur de notre pays".Le ministre a apprécié sa visite.Un écho apprécié par les responsables de l’usine, d’autant plus que la dernière visite politique majeure datait de 2011 lors d’un passage de Nicolas Sarkozy, alors président de la République. "Nous sommes forcément très fiers de montrer nos savoir-faire", commente Pierre-Edouard Crussy, directeur des ressources humaines. Attractivité, apprentissage, recrutements ont fait partie des sujets abordés.
Soutenir la capacité de productionTout comme l’avenir. "Nous avons pu aborder les ambitions du site avec la création d’une nouvelle ligne de fonderie qui fait partie des enjeux de 2025. Mais également les recrutements que cela va impliquer", ajoute le DRH qui cible une centaine de postes à pourvoir dans les prochains mois.
À travers sa visite, Michel Barnier a souhaité apporter son soutien à "la capacité de production de la France" mais aussi prendre le temps d’échanger avec une quarantaine de chefs d’entreprises soutenus par le plan d’investissement France 2030. "C’est un programme qui fonctionne bien et qui est une chance pour que la France redevienne une terre de production."
Jean-Baptiste Botella