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Cette jeune grimpeuse de Haute-Loire commence à se faire un nom dans le milieu de l'escalade

Maïa Souveton est l’aînée d’une fratrie de grimpeuses, elle dont les deux parents sont également des falaisistes de très bon niveau. À chaque week-end comme à toutes les vacances, toute la famille grimpe ainsi en falaise ! Cet été, Maïa a coché son premier 8c, Amadeus, à la grotte de Sabart en Ariège ; les spécialistes apprécieront. Rencontre avec une jeune falaisiste motivée.

Pouvez-vous vous présenter ?

J’habite au Puy-en-Velay et depuis septembre, je suis en première année de Staps (Sciences et techniques des activités physiques et sportives) à Saint-Étienne. J’ai débuté l’escalade en club à 7 ans et j’ai commencé à grimper plus régulièrement en falaise à partir de 12 ans. J’ai alors réalisé mon premier 8a lors d’un séjour à Chullila, en Espagne. À 15 ans, avec un entraînement plus intense en autodidacte et avec mon père pour me conseiller, j’ai enchaîné mon premier 8b puis quelques mois après « Déclic », un 8b +.

Quel est votre style de grimpe préféré ?

Voilà plusieurs années que je passe les week-ends et vacances en falaise ; c’est un peu le mode de vie de notre famille, avec le camping-car. Par contre, je n’ai pas vraiment accroché avec le monde de la compétition. Pour les vacances, nous partons souvent en Espagne en hiver car le climat y est plus clément. C’est pour cela que je me suis familiarisée avec des voies déversantes à Colos et, petit à petit, j’ai appris à les apprécier. Maintenant, c’est mon style de grimpe de prédilection.

Comment appréhendez-vous les difficultés ?

Au début de l’été, j’ai découvert la super grotte de Sabart avec mon père où j’ai enchaîné quelques 8a. J’ai ensuite fait une montée dans « Amadeus » : tous les mouvements me semblaient réalisables sauf le premier pas de bloc morpho qui me résistait. Il me fallait être inventive pour trouver des solutions, notamment dans la section haute. Après plusieurs séances, j’ai trouvé une séquence qui marchait et rendait la voie essayable. J’ai donc insisté avec des méthodes adaptées à ma morphologie et, grâce à de petits ajustements successifs, j’ai réussi la prise salvatrice, dans les derniers mouvements.

Et concernant votre famille ?

Tous les membres de ma famille grimpent et ils m’ont beaucoup soutenue dans ce projet. Cet été, mon père a coché sa 500e voie dans le 8. Ma mère et mes deux sœurs grimpent aussi régulièrement sur de bons niveaux.

Quels sont vos projets ?

Je vise à retravailler des voies en 8c, comme « Dissidence » ou « Déclac » à La Balme, ou encore la « Théorie des cordes » à Saint-Léger ; cela me motive fortement. Ce sont les choix de famille qui détermineront mes projets.

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