Affaibli, le Hezbollah continue de frapper le nord d'Israël
Malgré les raids incessants de l'aviation israélienne sur ses infrastructures militaires, le Hezbollah continue de tirer des salves de roquettes sur le nord d'Israël.
Dans la nuit du 6 au 7 octobre, l'armée israélienne a publié sur la plateforme X des images des dégâts d'une frappe du mouvement chiite libanais sur la ville de Haïfa, à trente kilomètres de la zone limitrophe. Tsahal a donné à la vidéo la légende suivante : «Haïfa après avoir été frappée par des roquettes du Hezbollah la nuit précédente».
Le Hezbollah a en effet revendiqué dans le cadre de son opération «Khaybar», lancée la semaine dernière, en riposte aux «ciblages et massacres de civils», une attaque menée à 23h20 avec une salve de missiles Fadi-1 sur la base de Carmel, au sud de Haïfa. «La résistance restera parée à défendre le Liban et son peuple», ajoute le communiqué.
L'armée israélienne annonce la mort d'un nouveau soldat au sud-Liban
Une vingtaine de missiles ont été tirés au total, et les images montrent de nombreux dégâts. Pas de victimes civiles dans ces bâtiments selon l'armée israélienne, mais des dégâts importants. Les défenses aériennes israéliennes n’ont pas réussi, dimanche, à intercepter le tir de cinq roquettes lancées depuis le Liban, ce qui a permis à au moins une roquette de frapper une zone urbaine très fréquentée; cinq personnes ont été blessées à Haïfa, rapporte le média The Times of Israël.
Le Hezbollah a également revendiqué avoir bombardé, à 00h05, la base de Nimra, «l'une des principales bases de la région nord», à l'ouest de Tibériade, avec une salve de roquettes.
Dans la matinée du 7 octobre, le mouvement chiite libanais a affirmé avoir pris pour cible d'une autre salve de roquettes la localité de Kfar Vradim, située à 10 kilomètres de la frontière.
L'armée israélienne a annoncé la mort d'un nouveau soldat au sud-Liban dans des combats au sol, indique la chaîne israélienne I24. Le 4 octobre, Tsahal avait affirmé avoir éliminé plus de 250 membres du Hezbollah depuis le début de son incursion sur le territoire libanais dans la nuit du 30 septembre.