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Décès de Michel Blanc : le secret médical et le respect de la vie privée portés disparus

La mort de Michel Blanc nous attriste tous, et forcément, à l’annonce de la disparition brutale de l’un des acteurs préférés des Français, nous nous posons tous la même question : que lui est-il arrivé ? Il n’en fallait pas plus pour que la machine à rumeurs se mette en route, s’emballant durant tout le week-end à partir de quelques éléments lâchés par des proches. Éléments eux-mêmes contredits par la suite, des médecins ayant divulgué ce qui semblent être les causes réelles du décès.

Mais voulions-nous vraiment avoir tous les détails de l’enchaînement qui a conduit à la mort de l’artiste ? Fallait-il les révéler ? La question se pose d’autant plus dans le cas présent que ces "informations" étaient susceptibles de générer des craintes infondées dans le grand public, vis-à-vis d’examens médicaux et de soins courants. Craintes qui n’ont pas lieu d’être, les réactions allergiques fatales étant à la fois rarissimes et totalement imprévisibles.

Faut-il le rappeler ? Le secret médical reste un principe qui s’impose aux médecins comme à l’ensemble des soignants (infirmiers, kinés...), et il ne cesse pas à la mort du patient. Les médias, eux, sont tenus au respect de la vie privée. Dans ces conditions, les causes de la maladie ou du décès de people ne devraient pas être traitées comme n’importe quelle autre information. La réponse aux interrogations du public ne devrait sans doute pas justifier de rompre avec ces principes, encore moins d’épiloguer sans fin sur des faits, qui plus est non vérifiés.

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