Le 7 octobre et ses conséquences : comment l’enseignement supérieur a été secoué
Dans le troisième épisode de notre série, Amandine Hirou, grand reporter au service société de L’Express et spécialiste des questions éducatives, nous explique comment l’activisme propalestinien s’est infiltré dans l’enseignement supérieur.
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation et écriture), Jules Krot (montage et réalisation)
Crédits : BFMTV, France Info, Europe 1, France 2, HuffPost, CLPress
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
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Charlotte Baris : Ce devait être un moment de célébration, mais la fête a tourné au cauchemar… Ce vendredi 14 juin, Sciences Po organise sa célèbre Garden party annuelle pour accueillir ses anciens élèves. Pourtant devant les portes, ce n’est pas un tapis rouge qui les attend… mais une flaque de peinture rappelant la couleur du sang.
Le Comité Palestine, un mouvement étudiant en soutien aux Palestiniens, a dressé une "haie du déshonneur" pour accueillir les 600 invités attendus. Ses membres leur jettent de la peinture, les traitent de "fascistes" et fustigent la présence de Coca-Cola en sponsor, accusé de soutenir Israël…
Exaspéré, Pascal Perrineau, le président des Alumni et organisateur de l’événement, finit par leur donner le micro. "Vous buvez du champagne pendant que des enfants meurent à Gaza". Comble de l’ironie, certains militants s’arrêtent par le buffet, avant de quitter les lieux… Comment la guerre au Proche-Orient a secoué l’enseignement supérieur en France ? C’est ce qu’on vous raconte dans cet épisode.
Pour aller plus loin
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