Ligue des nations: l'Italie y est presque
Avec ses dix points en quatre matches, la Nazionale est bien partie pour terminer à l'une des deux premières places du groupe A2, puisqu'elle devance la Belgique, 3e après sa défaite face à la France (2-1), de six points.
Il lui faudra empocher un point en novembre, face à la Belgique le 14 à Bruxelles ou devant la France trois jours plus tard à San Siro pour avoir son billet pour les quarts de la Ligue des nations et le statut de tête de série pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
Mais cette Italie post-Euro-2024 qui n'a plus perdu depuis sa piteuse élimination en 8e de finale du tournoi allemand, veut marquer les esprits et ne se contentera pas du minimum en novembre.
Quatre jours après son nul face à la Belgique (2-2) à Rome après avoir mené 2-0 puis perdu pied à la suite de l'exclusion de Lorenzo Pellegrini, l'Italie a dominé la rencontre de bout en bout.
Le gardien israélien Omri Glazer a longtemps retardé l'inévitable, en stoppant un tir de Mateo Retegui (15e) parfaitement lancé par Giovanni Di Lorenzo ou en s'interposant face à Sandro Tonali (18e).
Quand Glazer semblait battu, ce sont les attaquants italiens qui ont raté le dernier geste, comme à la 30e min où le centre fuyant de Federico Dimarco a été repris au second poteau par Retegui, mais l'international italien a raté de peu le cadre.
Première pour Maldini
Retegui n'a en revanche pas manqué le penalty sifflé pour une faute grossière du capitaine Dor Peretz sur Tonali (39e).
Avec son sixième but en sélection, Retegui, co-meilleur buteur de Serie A, est peut-être en train de devenir la réponse au manque récurrent de réalisme offensif italien.
Di Lorenzo a doublé la mise en reprenant de la tête un coup franc de Raspadori, puis Davide Frattesi a répondu à la réduction du score israélienne (66e). Di Lorenzo a ajouté un quatrième but d'une frappe lointaine à la 79e minute.
Fort de ce net avantage, Luciano Spalletti a pu offrir à Daniel Maldini, 23 ans, sa première sélection en azzurro sous les yeux de son illustre père, Paolo Maldini.
"On s'est créé beaucoup d'occasions, on aurait pu marquer plus, mais on a réussi un bon match (...) Il nous reste deux matches difficiles à disputer, il faut poursuivre sur cette lancée", a analysé le sélectionneur italien.
Cette rencontre, disputée devant 11.700 spectateurs, était entourée d'importantes mesures de sécurité très strictes avec une zone dite "rouge" d'exclusion autour du stade, mise en place 48 heures avant le coup d'envoi en raison de la guerre au Proche-Orient.
Dans l'après-midi, une centaine de manifestants propalestiniens s'étaient réunis sous haute-surveillances policières dans les rues d'Udine. Ce rassemblement, durant lequel a été réclamée la suspension de la fédération israélienne, s'est déroulé sans heurts.