La sécurité fait marche arrière sur la RD 941

Depuis 2010 et l’effacement de deux virages dans la traversée de la commune de La Mazière-aux-Bonshommes, aucun aménagement n’a été réalisé pour sécuriser l’est de la RD 941 creusoise qui en aurait pourtant bien besoin.

Le trafic qui augmente considérablement sur cet axe Clermont-Ferrand-Limoges pendant la période estivale de juillet et août ne fait qu’amplifier les problèmes de sécurité.

Des sorties de village en dos d’âne

Dans la commune de Mérinchal, frontalière avec le département du Puy-de-Dôme, trois intersections posent des problèmes de sécurité.

Le premier, à la sortie du village du Montaurat, où se trouvent plusieurs chambres d’hôtes et une ferme qui vend des petits fruits, sort sur un dos-d’âne de la RD 941 qui cache les véhicules venant de l’ouest au fond de son trou pendant de longues secondes.

Dernière intersection creusoise avant de pénétrer en Auvergne, celle du village de Marlanges, dont le théâtre Hélios et les installations touristiques sont très fréquentés, souffre du même déficit de sécurité.

Sécuriser le carrefour

Mais la palme de l’insécurité revient au carrefour de la RD 941 et de la RD 27 (Auzances-Giat) situé à l’entrée ouest du village de Létrade, jadis célèbre pour sa gare cantonale. Excepté les conducteurs installés dans la cabine surélevée d’un fourgon utilitaire ou d’un véhicule poids lourds, les automobilistes qui vont de Mérinchal à Giat ou à Clermont-Ferrand souffrent d’un manque de visibilité pour repérer les véhicules qui arrivent d’Aubusson entre une haie souvent mal taillée. Pour un conducteur qui doit traverser au moment où le soleil se lève au-dessus de la route, c’est un peu jouer à la roulette russe. Certaines fois, les automobilistes aveuglés sont contraints de couper le moteur pour repérer l’arrivée des véhicules. Avec les moteurs électriques, la situation va être de plus en plus périlleuse. Dans ce carrefour, seule l’installation d’un rond-point résoudrait les problèmes multiples de sécurité.