"Le COB va-t-il couler ?" : il y a 10 ans, le club de natation brivadois était menacé de disparaître

"Il est clair que le COB n’a pas d’avenir dans le centre aqualudique. Il sera dans l’obligation de cesser son activité à l’issue de la saison 2014-2015". Dans l’édition de La Ruche du 24 octobre 2014, les mots de Laurence Glorieux, alors présidente du COB, sont forts.

Diminution du nombre de créneaux horaires

Ils viennent en réaction à la nouvelle organisation envisagée avant l’ouverture de l’Aquabulle. À cette époque, comme il est écrit dans La Ruche, les membres du COB ont le sentiment d’être évincés des activités « rentables » de la structure, l’école de natation et les activités de loisirs adultes, comme l’aqua-gym, menées par le COB depuis 1995. Mais, avec le changement de structure, ces dernières doivent être confiées à la société légataire de service public. "On nous prend l’école de natation labellisée par la Fédération française", ajoute la présidente.

Nouvelle organisation et fréquentation en hausse, la saison estivale s’annonce radieuse à l’Aquabulle de Brioude

Et puis, parmi les revendications du club sportif, la diminution du nombre de créneaux horaires qui lui sont attribués fait fortement réagir. "Ce n’est pas en s’entraînant trois heures par semaine qu’un nageur accède à l’inter-régional, voire au national. Il faut plutôt 6 à 10 heures par semaine. On nous propose 21 heures de bassin par semaine contre 66 aujourd’hui. Avec ça, on pourra faire de l’animation, c’est-à-dire du départemental, voire du régional."

Face à ces déclarations, Jean-Jacques Faucher, alors président de la communauté de communes Brioude Sud Auvergne a réagi : "Notre responsabilité, c’est de savoir quel est le coût pour la collectivité. Si 100 % des bassins sont réservés au COB, le déficit serait colossal."

Fort heureusement, dix ans plus tard, le COB est toujours là. Le club a su se diversifier, notamment en surfant sur la vague du triathlon. Et il fait toujours rayonner la cité Saint-Julien en brillant dans des compétitions sur tout le territoire français.

Nicolas Jacquet