World News in French

Andrew Manns va faire frissonner Champeix... en anglais

Après une première réussie au mois de mai dernier, Andrew Manns, va de nouveau ensorceler Champeix… le temps d’une soirée. Historien américain installé depuis quelques mois dans le Puy-de-Dôme, il a fondé un projet patrimonial intitulé Visit Auvergne dont le but est "de promouvoir la diversité de l’histoire de l’Auvergne auprès du public anglophone". "J’ai arrêté ma précédente activité dans la géopolitique pour lancer mon business l’an dernier", résume-t-il.

Depuis quelques mois, il propose de découvrir de manière originale (et en anglais) Clermont-Ferrand à travers des visites qui s’appuient sur "la tradition narrative poétique des troubadours médiévaux d’Auvergne" tout en faisant découvrir des "anecdotes passionnantes, humoristiques et peu connues". À ce jour, deux circuits sont proposés : Le tour essentiel et L’expérience hantée.Si la première fait découvrir des histoires derrière des monuments emblématiques (Notre-Dame-du-Port, la cathédrale ou un pub vieux de 125 ans), la seconde propose de plonger dans l’histoire occulte de la ville à travers "les coins les plus sombres et les moins fréquentés de Clermont".

Direction Champeix pour une histoire originale

Le 31 octobre, c’est du côté de Champeix que le public anglophone est invité pour découvrir la nouvelle création, fruit des dernières recherches de l’amoureux de l’Auvergne, au sein des archives départementales.La chapelle de Champeix sera un lieu parfait pour l'animation."J’organise un spectacle solo, inspiré des troubadours auvergnats." Poésie, musique et éléments comiques permettront de découvrir des petites histoires dans la grande histoire de l’Auvergne. Bien sûr, Halloween oblige, quelques récits feront frissonner les spectateurs. "Je suis passionné de contes", lâche-t-il.

Assemblage luxuriant de murs en ruine

Car d’après Andrew, la chapelle de Champeix et ses jardins en gradins font penser à "l’Hélicon de la mythologie".

En vous promenant parmi les vieux remparts, les fées du lieu, telles les Muses d’autrefois, semblent chanter, même si c’est très doucement.

Dans son spectacle, Andrew Manns comparera sûrement le Marchidial à "un fantôme de château" avec son assemblage luxuriant de murs en ruine, de pigeonniers et de portails. "Comme d’autres ruines d’Auvergne, il a ses hanteurs, bien qu’ils ne soient pas les habitants macabres que l’on pourrait s’attendre à voir régner sur une structure de ce genre. Au contraire, le Marchidial semble être sous la domination d’une secte de dryades et de fées particulièrement actives", exprime-t-il.

Cela concorde avec une vieille légende, qui relie les origines de Champeix à un ancien édifice appelé le Temple des Fées.

Dans ces récits, l’Américain ne manquera pas d’aborder quelques histoires, toujours glanées dans ces recherches, sur Vodable, ou encore Saint-Floret avec "des revenants, des sorciers, des fées et des loups-garous…". Et développera quelques similitudes entre l’Auvergne et la Transylvanie, la patrie des vampires. Histoire de rajouter une dose de frissons.

Pratique. Spectacle dans la chapelle du Marchidial de Champeix, en anglais, jeudi 31 octobre à 19 heures. Réservation (25 €) par mail à govistiauvergne@gmail.com. L’événement sera suivi d’une dégustation (bilingue) de liqueurs, avec la Distillerie Cérès. Plus d’information sur Visit Auvergne sur Internet : visitauvergne.org.

Jean-Baptiste Botella

Читайте на 123ru.net