45 aïkidokas à la salle de sport

ce sont près d’une cinquantaine d’aïkidokas dont vingt enfants et une dizaine de féminines venus de Domérat, l’EDSM Montluçon, Limoges, Vallon-en-Sully… qu’Olivier Randreza, professeur d’aïkido à Prémilhat/Quinssaines, a accueilli sur deux demi-journées, dans la salle des sports de Prémilhat.

Le Landais de Saint-Pierre-du-Mont, Xavier Dufau, 6 e dan, avait été invité à animer les séances. Comme à l’habitude, tout s’est fait dans le calme, rien n’a troublé la concentration ni des débutants, ni des pratiquants plus chevronnés.

« On vide et on remplit la cage thoracique le plus vite possible »

De nombreux exercices ont été proposés pendant la longue phase d’échauffement, « On vide et on remplit la cage thoracique le plus vite possible ». Des exercices d’assouplissement de la colonne vertébrale ont permis de mettre en exergue l’important "précepte" : ne pas fixer de poids sur la tête. Puis le travail a réellement commencé, par deux ou par trois, toujours sous l’œil avisé du mentor qui a énoncé les consignes et conseils sans trop peser sur la séance « le pied de devant s’écarte et on rentre, il faut bien retenir, on croise, comme ça on peut rentrer sans arrêter l’adversaire ».

L’aïkido n’est pas une pratique qui vise à la bagarre de rue mais tout au contraire, un art martial qui prépare autant physiquement (souplesse, rapidité, musculature), que mentalement (rester calme en toutes circonstances) que techniquement (respecter la distance de sécurité, trouver l’ouverture, se placer, gérer plusieurs attaques simultanées) au combat en toute situation.

Il est bon de rappeler que dans cet art martial, la compétition n’existe pas. Il est adapté à toutes et tous, sans distinction d’âge ou d’origine. Les aïkidokas sont toutes et tous à la même école, celle de la tolérance et de la solidarité, il invite au respect de soi et des autres.