La première classe d’Aynes est rénovée
C’est en 2015 que fut constituée au sein même de l’école d’Aynes (mise à disposition par Franck Viguier) symbole chargé de souvenirs, l’association pour formaliser l’envie des anciens élèves de retrouver leurs racines et réveiller cette belle amitié de leur enfance, dans cette magnifique vallée. C’est cette même année, au restaurant de la Gare à Mauriac, en présence de deux des anciennes institutrices, Simone Gaillard et Ginette Aubert, qu’Alain Sintrisse portait sur les fonts baptismaux l’association EEBA (Enfants de l’école du barrage de l’Aigle).
Cette association, loi 1901, qui a pour objet principal « de favoriser le rapprochement et les relations d’amitiés entre les anciens élèves, ayant fait tout ou partie de leur cursus dans cette école, leurs enseignants et leurs familles élargies aux personnes associées dans le cadre de son activité » et qui s’est fixée comme objectif opérationnel « de travailler à la pérennisation du patrimoine de l’école », a tenu son assemblée générale.
Un convention à venirCette dernière a confirmé le réveil de l’école d’Aynes, avec la rénovation d’une première salle de classe, décorée avec du mobilier de l’époque. Elle a aussi confirmé la bonne santé de cette association, créée depuis plus de 10 ans, et renforcé sa volonté de poursuivre son action dans le cadre du développement du tourisme de la vallée. Un cocktail, organisé sous le préau de l’école, a conclu les retrouvailles en présence du maire de Chalvignac, Serge Leymonie et de conseillers municipaux ; de Marie-Hélène Chastre, vice-présidente de la communauté de communes et de Franck Viguier, chef de groupement Hydro Centre Dordogne, accompagné par les employés.
Le président, Alain Sintrisse, en profitait pour souligner toutes les contributions bénévoles, celles des partenaires financiers (la municipalité de Chalvignac), ainsi que la bienveillance d’EDF, propriétaire des bâtiments, représenté par Franck Viguier, facilitateur de cette rénovation. Il annonçait également que la deuxième étape « la rénovation du couloir » serait le fil conducteur de l’année 2025 et serait suivie de la rénovation de la deuxième classe. Il attendait en contrepartie que le propriétaire du bâtiment engage les travaux pour que ces locaux puissent accueillir les touristes et visiteurs. Il confirmait que l’élaboration d’une « convention d’occupation » était en cours d’examen, pour sceller les relations EEBA et EDF.
Le vice-président, Jean Pierre Baumann, cheville ouvrière de ce projet de rénovation, commentait la visite de cette classe. Tous ont manifesté l’intérêt pour cette première réalisation, chacun s’est enthousiasmé sur les traces de ses racines et les plus jeunes de découvrir les outils pédagogiques de l’école d’hier.
« Une page s’est donc tournée, une autre va s’ouvrir, l’école d’Aynes est bien réveillée, entretenons la flamme de l’amitié pour ce nouveau défi », a conclu le président, en saluant tous ceux qui ont collaboré à la réussite de cette première étape et pour leur engagement à venir pour la suivante.