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Vendée Globe 2024 : Maxime Sorel en route pour son deuxième tour du monde en solitaire

Maxime Sorel, marin intrépide et parrain de l’association Vaincre la Mucoviscidose, s’apprête à reprendre la mer, le dimanche 10 novembre, sur le mythique Vendée Globe. Après avoir marqué les esprits lors de sa première participation, le skipper de V and B – Monbana – Mayenne ambitionne cette fois d’atteindre de nouveaux sommets. Mais quelle est cette soif de liberté qui anime Maxime Sorel, cet homme qui a déjà gravi l’Everest, aussi bien en mer qu’en montagne ?  [caption id="attachment_189955" align="aligncenter" width="500"] Onboard Maxime Sorel - V and B - Monbana - Mayenne - ©Gauthier Lebec[/caption] Quatre ans après une première aventure conclue à la dixième place, le natif de Cancale souhaite repousser ses limites en affrontant les éléments, depuis le Golfe de Gascogne jusqu’au Cap Horn, dans un périple sans escale et sans assistance. Son objectif : viser un top 5 et écrire une nouvelle page de sa carrière sur le parcours légendaire où se succèdent des défis naturels redoutables.

Une préparation physique et mentale à toute épreuve

Depuis la mise à l’eau de son foiler en juin 2022, Maxime Sorel et son équipe ont multiplié les entraînements pour être fin prêts. Après de nombreuses courses à succès, telles que la Route du Rhum et la Transat CIC, Maxime aborde ce Vendée Globe avec l’expérience et la sérénité d’un navigateur aguerri. Mais au-delà de la technicité de la navigation, il compte également sur une préparation mentale solide, inspirée par son ascension de l’Everest. [caption id="attachment_189957" align="aligncenter" width="500"] EVEREST MAXIME SOREL - © Guillaume Vallot[/caption] Ces défis extrêmes forgent, selon lui, une force intérieure unique, un atout précieux face aux imprévus de l’océan.

Un marin au service d’une cause : l’engagement auprès de Vaincre la Mucoviscidose

Le parcours de Maxime Sorel ne se limite pas à l’exploit sportif. En tant que parrain national de Vaincre la Mucoviscidose, il œuvre pour sensibiliser et soutenir les familles touchées par cette maladie. Ce second Vendée Globe est l’occasion pour lui de porter plus haut les couleurs de l’association et d’offrir une visibilité accrue à la cause. [caption id="attachment_189956" align="aligncenter" width="500"] IMOCA V and B - Monbana - Mayenne - ©Jean Louis Carli[/caption] Cet engagement est pour Maxime une véritable motivation, qui renforce son envie de réussir et d’inspirer par son exemple.

Une navigation solitaire, loin de tout… et de la concurrence

Maxime Sorel le souligne : « Je ne m’intéresse pas à ma concurrence ».
Pour lui, l’important est avant tout de naviguer librement, sans se laisser influencer par les trajectoires des autres. Ce détachement vis-à-vis des autres concurrents l’aide à vivre pleinement son aventure en restant centré sur sa propre course et ses propres décisions. Cette approche lui a d’ailleurs permis de performer sur plusieurs courses où il s’est surpassé en toute autonomie.

La liberté : un moteur pour l’aventurier

Interrogé sur son rapport à la liberté, Maxime Sorel évoque le plaisir de pouvoir faire ses propres choix, que ce soit dans la vie ou en mer. La voile lui offre un sentiment d’évasion et de plénitude, des moments rares et précieux, parfois difficiles à vivre lors d’une course de longue durée. [caption id="attachment_189958" align="aligncenter" width="500"] Perform - préparation physique © Pierre-Emilio Medina[/caption] Il espère ressentir ces instants de « grande liberté » durant les moments les plus intenses de ce Vendée Globe, ceux qui donnent un sens profond à son engagement de navigateur.

Des faiblesses transformées en force : le perfectionnisme de Maxime

Maxime Sorel se décrit comme perfectionniste, parfois même trop rigoureux dans ses choix stratégiques, ce qui peut constituer un défi sur le long terme. Ce souci du détail le pousse à multiplier les manœuvres et ajustements sur son bateau, un comportement qu’il souhaite ajuster pour cette nouvelle édition du Vendée Globe. Pourtant, cette exigence vis-à-vis de lui-même lui donne également une ténacité particulière, notamment lorsque les conditions de course deviennent éprouvantes.

Un projet familial et une équipe de passionnés

Si Maxime Sorel s’apprête à vivre une aventure en solitaire, il est entouré d’une équipe dévouée qui l’a aidé à concrétiser ce projet. Aux côtés de son frère Jérémy, Maxime est fier d’avoir construit un projet solide, financé avec des moyens limités mais efficace. Ce projet est l’illustration parfaite du défi relevé par deux autodidactes qui ont fédéré des partenaires solides comme V and B, Monbana, et le département de la Mayenne pour briller dans le circuit IMOCA avec le meilleur rapport qualité-prix. [caption id="attachment_189959" align="aligncenter" width="500"] IMOCA V and B - Monbana - Mayenne - © Rolex_Lloyd ImagesJPG[/caption]

Une aventure suivie par des milliers de passionnés

Maxime Sorel ne se contentera pas de naviguer pour lui-même : avec l’aide de ses proches, il restera connecté au monde extérieur tout au long de la course. Entre les nouvelles de la F1, des films embarqués et quelques divertissements bien choisis, le skipper a prévu de rester en contact avec ses passions et son entourage. Cette dynamique, qu’il entend maintenir tout en naviguant, lui permettra de rester serein malgré l’isolement et la solitude de cette traversée.
Maxime Sorel : 2024 : New York Vendée - 12ème 2024 : The Transat CIC - 5ème 2023 : Transat Jacques Vabre avec Christopher Pratt - 8ème 2023 : Rolex Fastnet Race - 4ème  2022 : Route du Rhum - 5ème 2022 : Défi Azimut - 4ème 2020-21 : Vendée Globe - 10ème (82j 14h 30m 15s) 2017 : Vainqueur de la Transat Jacques Vabre avec Antoine Carpentier et en Class40 ainsi que de la Rolex Fastnet Race
Source communiqué de presse

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