Une épicerie solidaire dans cette commune de Haute-Loire pour valoriser le circuit court
Mardi 29 octobre, c’était le moment des courses pour les adhérents de l’épicerie solidaire du Céaux les cœurs. Une ambiance conviviale régnait dans la salle polyvalente, avant de récupérer les achats. L’association est née en mars 2023. Aujourd’hui, une trentaine de familles altiligériennes s’alimentent en produits locaux par son intermédiaire. La commande doit être passée via un site internet le samedi précédant la distribution.
Des produits locaux à prix coûtantL’épicerie solidaire permet aux clients d’acheter leurs produits à prix cassés. En échange, « chaque membre doit donner deux heures de son temps par mois », explique Christine Calmes, qui fait partie de l’association. En effet, le principe de l’épicerie participative est que toute personne qui en profite contribue, en contrepartie, à son bon fonctionnement. L’association compte aujourd’hui 45 adhérents bénévoles qui se partagent les rôles. Leurs mardis sont rythmés par une tournée chez les 24 fournisseurs locaux, puis le tri des denrées, leur distribution et l’organisation du planning.
L’épicerie participative est un effort collectif. Elle permet de valoriser le circuit court et une alimentation autonome et durable. Au-delà de l’avantage de ne pas avoir à financer le fonctionnement interne de la structure, c’est aussi un moyen de dynamiser le territoire. « Pour moi c’est un acte citoyen. Je suis heureuse de faire travailler les producteurs du coin », disait une adhérente. « Cette initiative est aussi une manière de créer du lien social, ça m’a permis de rencontrer des gens de toute la commune », constate Christine, une bénéficiaire.
Bientôt un local dédiéPour l’instant, les produits sont entreposés à la salle polyvalente. Mais d’ici la fin de l’année, l’épicerie jouira de son propre local mis à disposition par la mairie.
À savoirLes autres structures en Haute-Loire. L’Épicerie du Dragon (Saint-Privat-du-Dragon), La Voreysienne d’épicerie (Vorey), Ravito Blanlhac (Rosières), L’Assemblée (Saint-Julien-Chapteuil).
Salomé Jamon