Entreprises, en bref : Kership, Lactips, Némès Paris, TopSolid, Alibaba, Coface SA
Kership : joli contrat signé le 5 novembre par le chantier breton Kership, basé à Lanester (près de Lorient) filiale commune entre Piriou et Naval group, lors du salon Euronaval qui se tient cette semaine à Paris Nord, Villepinte. Signé par Dragan Krapovic, le ministre de la Défense du Monténégro et Pascal Le Roy, président de Kership (notre photo en couverture), en présence du ministre français des Armées Sébastien Lecornu, ce contrat, dont le montant n’a pas été divulgué, porte sur la livraison de deux patrouilleurs de haute mer OPV-60 M. Il renforcera la flotte de la Marine nationale du Montenegro, porte d’entrée de la mer Adriatique au sud de l’Europe, pour assurer un large éventail de missions tant militaires (notamment dans le cadre de l’OTAN) que civiles, précise un communiqué de Kership. Le projet s’inscrit dans le cadre de l’accord de défense signé en avril dernier par les deux pays et bénéficiera de l’appui de la Direction générale de l’armement (DGA) française. La construction des deux navires devrait démarrer d’ici quelques semaines au chantier Kership de Lanester, pour une livraison prévue en 2026.
Lactips : l’Union européenne ambitionne de mettre fin aux emballages plastiques, certains industriels comptent surfer sur la nouvelle vague annoncée d’emballage « verts ». C’est le cas de Lactips, PME française basée à Saint-Paul-en-Jarez (Loire), et spécialisée dans la production de polymère naturel 100 % biosourcé, hydrosoluble et biodégradable dans les différents milieux, et Walki, entreprise finlandaise leader de la transformation des emballages. Les deux sociétés viennent d’annoncer avoir conclu un accord de coopération (Joint Development Agreement, JDA) dans le but de créer des emballages alimentaires entièrement biodégradables et sans plastique à l’aide de polymères naturels, sans impact sur la recyclabilité des papiers et cartons enduits. Les deux entreprises se connaissent bien : elles collaborent depuis 2022 au développement d’un grade adapté au processus de transformation de Walky afin d’adresser le marché de l’emballage souple et solide européen et asiatique avec une solution naturelle, recyclable ou compostable. Dans le cadre du nouvel accord, Lactips fournira à Walki de nouvelles formulations spécifiques du polymère naturel, tandis que Walki veillera à répondre aux exigences du marché en termes de propriétés et d’aptitude à la transformation des produits d’emballage finaux. Au terme de cette ultime phase, la mise sur le marché des produits finaux interviendrait dès 2025-2026.
Némès Paris : startup innovante d’une bijouterie écoresponsable et ultra personnalisable, Némès Paris a annoncé le 6 novembre une levée de fonds de 1,5 million d’euros auprès de Business Angels, dont certains sont déjà clients de la marque. Objectif : renforcer ses capacités technologiques, notamment dans les outils de personnalisation en ligne de ses bijoux à base de matériaux recyclés et recyclables, et se lancer sur le marché international. « Nous avons une opportunité unique de faire de Némès une référence mondiale dans la bijouterie sur mesure accessible, tout en restant fidèle à notre engagement écoresponsable », commente Arnault Daubresque, co-fondateur de Némès Paris en 2018 avec Julie Pascal et Quentin Leroy, cité par un communiqué.
TopSolid : Siparex ETI vient d’annoncer avoir cédé sa participation dans le capital du groupe TopSolid « à l’occasion d’une recomposition capitalistique qui permet au management de se renforcer significativement ». Positionné comme un des leaders mondiaux dans l’édition de logiciels de CFAO (conception et fabrication assistées par ordinateur) prisés des TPE et PME industrielle, TopSolid dispose aujourd’hui d’une base installée d’environ 120 000 licences à travers le monde « grâce à son maillage du territoire national (5 agences régionales) et une stratégie axée vers l’international (9 filiales présentes dans 7 pays et près de 80 distributeurs) ». Accompagné par Siparex ETI et sous l’impulsion de son dirigeant Richard Lamure, le groupe a mené, ces cinq dernières années, « une stratégie active de croissance externe, réalisant 6 acquisitions (distributeurs et éditeurs de logiciels), qui lui ont permis d’étendre son maillage géographique en Europe (Belgique, République Tchèque, Pays Bas et Suisse) et d’élargir sa gamme de produits en intégrant des éditeurs complémentaires à la suite TopSolid » précise la société d’investissement. L’éditeur a par ailleurs développé le levier du marketing digital pour accélérer sa croissance. Depuis 2018, son chiffre d’affaires est passé de 44 millions d’euros en 2018 à près de 70 millions d’euros en 2024, dont 50 % réalisés à l’international.
Alibaba : la place de marché Albaba.com vient d’annoncer le lancement en Europe de son portefeuille de services « Trade Assurance » destinés aux marchands, et plus particulièrement en France, Allemagne, Italie et Espagne. « Ce service offre la possibilité de bénéficier d’une expérience commerciale fluide et sécurisée sur l’ensemble du processus de commande, du paiement à la livraison, sans frais d’activation supplémentaires pour tous les vendeurs existants et nouveaux sur la plateforme » précise un communiqué d’Alibaba. Ces services concernent quatre principaux domaines : la sécurisation des paiements, le suivi et la transparence des commandes, l’assistance en cas de litige et la gestion des risques acheteurs.
Coface SA : l’assureur-crédit français a réalisé un chiffre d’affaires de 1 376,6 millions d’euros sur les neuf premiers mois de 2024, en baisse de -2,1% à périmètre et taux de change constant. L’activité pâtit surtout de l’atonie de l’activité des clients de l’assurance-crédit : les primes, avec 1130, 2 M EUR, sont en baisse de de -4,0% à change constant sur la période. Également en baisse (-3,6 %), l’affacturage, plombé par la faiblesse de l’activité industrielle en Allemagne. En revanche, Les services d’informations connaissent à nouveau une croissance à deux chiffres (+17,2% à taux de change constant). Le ratio de sinistralité net s’améliore de 4,8 points, à 35,5 % (+ 5,9 points pour le ratio de sinistralité brut à 32,9) tandis que le ratio combiné net progresse de 1,6 point, à 64,4 %. Le taux de rétention client (part des prime non cédée à la réassurance) reste très élevé chez Coface : 92,7 %.
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