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Vendée Globe. A vos casques, prêts ?

Les 16 premiers de la flotte, toujours emmenés par Charlie Dalin, ont fortement accéléré depuis hier. Ils devraient toucher une dépression dans la nuit, qui les propulsera vers le cap. Depuis le passage de l’Équateur, l’accélération est générale. Même le groupe de Jean Le Cam et Louis Duc est sorti du Pot-au-Noir et commence à accélérer. À noter également la belle performance de Violette Dorange, qui n’est pas loin de prendre la tête des bateaux à dérives.

Devant, les positions sont inchangées et Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance) conserve sa place de leader acquis la veille. Derrière le trio de tête, un regroupement s’est effectué entre Sébastien Simon (Groupe Dubreuil, 4e), Yannick Bestaven (Maître CoQ V, 6e), Jérémie Beyou (Charal, 7e) et Nicolas Lunven (Holcim-PRB, 8e). Yoann Richomme (PAPREC ARKEA, 5e) en fait également partie. Il explique « avoir buté dans une zone sans vent dans l’après-midi » ce qui explique ce regroupement. Lui aussi se projette sur la suite :

La fameuse dépression va nous permettre de faire déjà pas mal de Sud-Est et après on bifurquera sur la suivante. C’est une vraie passerelle vers Bonne Espérance dans des conditions rapides et plutôt sympathiques encore ! Pour l’instant, il y a peu de variations, on a peu de réglages, c’est plutôt tranquille, presque monotone… Mais ce n’est pas plus mal ! J’ai hâte d’aborder des systèmes météos qui vont un peu plus vite. Je me sens prêt pour la suite !

Le groupe composé de Boris Herrmann (Malizia-Seaexplorer, 13e), Benjamin Dutreux (GUYOT environnement – Water Family, 14e), Pipe Hare (Medallia, 15e) et Romain Attanasio (Fortinet – Best Western, 16e) 180 mn des leaders pourraient également prendre le train en cravachant.

En revanche, l’écart s’est creusé entre le peloton de tête et les autres. Alors qu’il n’y avait que 200 milles en milieu de semaine, l’écart est désormais de plus de 650 milles ! Surtout, alors que le peloton de tête s’étire, celui qui est encore au-dessus de l’équateur est particulièrement groupé, illustration que la bataille y est toute aussi intense. « Ils devraient avoir une descente un peu moins Est, une route un peu plus médiane », précise Hubert Lemonnier. Tanguy Le Turquais (Lazare, 26e) ne cache pas que le passage du Pot-au-Noir a été éprouvant. Il en fait le bilan et se projette sur les prochains jours :

On ne s’est pas fait épargner. C’est dur et éprouvant d’essayer de faire avancer le bateau avec chaque nuage. Le Pot-au-Noir, c’est toujours une loterie. Nous n’allons pas réussir à attraper le wagon des premiers foilers. On va longer l’anticyclone, au vent de travers pour attraper une petite dépression. Je nous vois arriver à Bonne Espérance dans deux petites semaines ! Tanguy Le Turquais Lazare

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