Alerte Santé- Kaolack : 2 416 personnes vivent avec le VIH, dont 256 enfants
La région de Kaolack, zone transfrontalière du Sénégal, se distingue par son engagement dans la lutte contre le VIH, mais demeure confrontée à plusieurs défis majeurs. Selon le quotidien EnQuête, 2 416 personnes vivant avec le VIH y sont suivies depuis 2002, dont 1 051 hommes, 1 109 femmes et 256 enfants, avec un taux de prévalence estimé à 0,4 %. Ces données ont été partagées lors d’une caravane organisée par le Conseil national de lutte contre le sida (CNLS) et destinée aux membres de l'Association des journalistes en santé, population et développement.
Objectifs 95-95-95 : bilan et recommandations
L'objectif mondial d'ONUSIDA, fixé pour 2030, est de diagnostiquer 95 % des personnes séropositives, de mettre sous traitement antirétroviral (ARB) 95 % des cas identifiés et d’atteindre une charge virale indétectable pour 95 % des patients traités. À Kaolack, d'importants progrès ont été réalisés. Parmi les adultes, le premier objectif est atteint chez les femmes, et le second chez les enfants. Cependant, des lacunes subsistent pour le dépistage des hommes et des enfants, ainsi que pour l'atteinte du troisième objectif, notamment en raison de l'absence de personnel médical qualifié et de matériel spécifique dans certains centres de santé.
Mamadou Y. Thiaw, point focal VIH au district régional, recommande de :
• Renforcer les stratégies de dépistage des enfants et des hommes.
• Affecter un médecin au centre de santé de Kasnack et un infectiologue à l’hôpital régional.
• Doter les centres de Ndoffane et Guinguiné d’appareils Genexpert pour la mesure de la charge virale.
Enjeux pédiatriques et actions régionales
Le Dr Moustapha Cissé, pédiatre à l’hôpital régional de Kaolack, souligne la prise en charge de 57 enfants, principalement des adolescents, mais déplore des difficultés liées à l’accès aux médicaments adaptés et à la vulnérabilité des orphelins. Le comité régional de pédiatrie, récemment créé, se réunit tous les trois mois pour localiser les cas perdus de vue et améliorer la communication autour du VIH pédiatrique.
Malgré les avancées, EnQuête note des insuffisances, telles qu’un taux de dépistage des enfants de seulement 40 % et des taux variables de suppression de la charge virale. La région de Kaolack reste néanmoins sur une trajectoire positive grâce à l’implication des équipes locales et au soutien des partenaires comme l’ANCS, EpiC/FHI360 et Continus PV.
Pour assurer une meilleure prise en charge, un effort collectif demeure nécessaire, avec un accent particulier sur les enfants et les hommes, deux catégories encore sous-représentées dans les succès enregistrés.
L'objectif mondial d'ONUSIDA, fixé pour 2030, est de diagnostiquer 95 % des personnes séropositives, de mettre sous traitement antirétroviral (ARB) 95 % des cas identifiés et d’atteindre une charge virale indétectable pour 95 % des patients traités. À Kaolack, d'importants progrès ont été réalisés. Parmi les adultes, le premier objectif est atteint chez les femmes, et le second chez les enfants. Cependant, des lacunes subsistent pour le dépistage des hommes et des enfants, ainsi que pour l'atteinte du troisième objectif, notamment en raison de l'absence de personnel médical qualifié et de matériel spécifique dans certains centres de santé.
Mamadou Y. Thiaw, point focal VIH au district régional, recommande de :
• Renforcer les stratégies de dépistage des enfants et des hommes.
• Affecter un médecin au centre de santé de Kasnack et un infectiologue à l’hôpital régional.
• Doter les centres de Ndoffane et Guinguiné d’appareils Genexpert pour la mesure de la charge virale.
Enjeux pédiatriques et actions régionales
Le Dr Moustapha Cissé, pédiatre à l’hôpital régional de Kaolack, souligne la prise en charge de 57 enfants, principalement des adolescents, mais déplore des difficultés liées à l’accès aux médicaments adaptés et à la vulnérabilité des orphelins. Le comité régional de pédiatrie, récemment créé, se réunit tous les trois mois pour localiser les cas perdus de vue et améliorer la communication autour du VIH pédiatrique.
Malgré les avancées, EnQuête note des insuffisances, telles qu’un taux de dépistage des enfants de seulement 40 % et des taux variables de suppression de la charge virale. La région de Kaolack reste néanmoins sur une trajectoire positive grâce à l’implication des équipes locales et au soutien des partenaires comme l’ANCS, EpiC/FHI360 et Continus PV.
Pour assurer une meilleure prise en charge, un effort collectif demeure nécessaire, avec un accent particulier sur les enfants et les hommes, deux catégories encore sous-représentées dans les succès enregistrés.