Cédric de Kervenoael fait le point
Président de la classe depuis mars 2023, Cédric de Kervenoael se projette sur la saison prochaine. Il travaille au quotidien avec Vanessa Boulaire, directrice de l’association, et Louis Bregeon, alternant, afin de continuer à développer la classe. Pour cette nouvelle newsletter, il évoque les dossiers clés qui seront notamment évoqués le 11 janvier prochain avec toutes les parties prenantes de la classe.
Les champions honorés. « Nous organisons le 11 janvier prochain à Paris, dans le Théâtre des Trois Baudets, une journée de travail pour échanger sur l’avenir de la classe. Nous parlerons de calendrier, de jauge, d’assurance, de développement durable et de calendrier. À l’issue de cette journée, une soirée se tiendra où on honorera les vainqueurs et tous ceux qui ont brillé cette année. »
L’attractivité de la Méditerranée. « Nous souhaitons poursuivre le développement de la classe en Méditerranée. Nous travaillons toujours pour organiser une course en avril dans la région. On a la chance d’avoir une flotte conséquente qui nous permet désormais d’avoir un programme en Atlantique et un autre en Méditerranée. La tenue et la réussite de la MED MAX I Occitanie – Saïdia Resorts a été un signal particulièrement fort. Ça a donné des envies à d’autres, nous avons d’ailleurs commencé à avoir des demandes en Italie pour organiser des courses. »
Les Sables Horta. « Nous avons tenu à renforcer Les Sables Horta (départ le 28 juin) qui est une course à laquelle on tient beaucoup. La nouveauté, c’est qu’elle se disputera en double à l’aller puis en simple au retour. La première étape sera ainsi l’occasion de réaliser la qualification pour la Transat Jacques Vabre, la seconde pour la Route du Rhum. Par ailleurs, nous allons renforcer les animations au village et la médiatisation de la course. »
Pour une classe plus vertueuse. « Je souhaite que l’on puisse avoir un bilan carbone positif. Mon objectif, c’est que des entreprises nous rejoignent non seulement pour le gain en matière d’image mais aussi pour des raisons environnementales. En somme, que la Classe devienne une solution RSE, que ça soit une des solutions pour valoriser les entreprises en matière de développement durable. »
Vers des assurances moins élevées. « Nous savons l’importance de la maîtrise des coûts pour chaque projet. Il est possible de faire des économies en termes d’assurance et je travaille personnellement à une solution en la matière. Nous sommes en contact avec une compagnie d’assurance afin d’y parvenir. L’objectif, c’est simplement de proposer des prix significativement moins élevés. »
La jauge, le même mot d’ordre. « Nous travaillons toujours à des solutions qui ont pour vocation de minimiser les coûts sans affecter la sécurité des bateaux. Je tiens à rappeler que depuis l’accident de Louis Duc, nous avons renforcé la réserve de flottabilité des bateaux. Cette mesure porte ses fruits et on l’a constaté récemment en retrouvant Acrobatica qui avait été victime d’une avarie pendant la Québec-Saint-Malo. Cela démontre que nos bateaux ne coulent pas et que nos standards de sécurité sont très satisfaisants. »
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