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Vendée Globe 2024. Charlie Dalin : « C’est clairement une navigation sur le fil du rasoir »

Leader de ce Vendée Globe avec plus de 87 milles sur son poursuivant direct, Sébastien Simon (Groupe Dubreuil), lui aussi engagé sur la même option sud, Charlie Dalin (Macif) tient sa position à l'avant de la tempête australe qui donne et va donner dans les heures qui viennent toute sa puissance. Un pari qui pourrait rapporter gros aux deux marins si le matériel suit puisque leur décalage au plus près de l'orthodromie leur permet aujourd'hui d'afficher plus de 400 milles d'avance sur le groupe d'IMOCA emmené par Yoann Richomme, le 3e au classement...

Vendée Globe 2024 : La cartographie et le classement de la course en live

[caption id="attachment_191742" align="alignnone" width="1845"] Décalés dans le sud, Sébastien Simon et Charlie Dalin ont creusé un écart significatif, à condition de ne pas tout casser dans les heures à venir car les mâchoires du monstre se rapprochent... Crédit : Vendée Globe.[/caption]

Chaque mètre de gagné vaut vraiment de l'or (Charlie Dalin)

Le terrain de jeu reste, pour l’heure, logiquement moins bosselé en avant de la dépression mais les conditions ne sont pas moins exigeantes pour Sébastien Simon et Charlie Dalin. L’un et l’autre sont grandement sous pression. Pas de la part de leurs adversaires mais de celle du fameux système lancé à leurs trousses. « Il faut réussir à rester devant encore 24 heures », a confié le skipper de MACIF Santé Prévoyance. Son objectif ? Gagner aussi vite que possible dans l’Est pour profiter de la perte d’intensité de la dépression. Autrement dit, se faire malmener le moins possible lorsque celle-ci l’aura rattrapé. « Chaque mètre de gagné vaut vraiment de l’or. Ça va se jouer à pas grand-chose. Il ne faut pas de contre-temps ni de problème technique. C’est une navigation clairement sur le fil du rasoir. Il n’y a vraiment pas le droit à l’erreur », a indiqué le leader de la flotte qui cravache tant qu’il peut et n’hésite pas, en ce sens, à taper dans son capital sommeil. Il faut dire que l’enjeu est de taille. Car si lui et Sébastien réussissent leur pari de passer sans grabuge et sans se faire aspirer par le centre de la « dép », c’est un gros coup assuré à la clé. « Pour l’instant, je suis plus rapide que les routages. Je progresse à bonne allure mais on est loin du compte encore », a temporisé Charlie qui y verra déjà nettement plus clair demain mais qui devra toutefois patienter au moins jusqu’à samedi pour savoir si dans cette drôle de boule à neige, une fois tous les flocons retombés au fond, il sera en mesure d’être satisfait ou non. D'après le communiqué de presse du Vendée Globe.

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