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Céphalopodes : 6 trucs et astuces pour optimiser sa pêche

Nous voilà bien entrés dans la saison des gluants. Nous vous proposons quelques conseils pour vous amuser encore plus avec les calamars et autres seiches.

Sommaire :

1-Relever le bas de ligne

On a tendance à pêcher trop près du fond. Il est cependant plus judicieux de relever son bas de ligne armée d’une ou deux turluttes avec une rallonge de nylon d’au moins un mètre. Ainsi la dérive se passe bien au-dessus du fond, là où se situent nos céphalopodes toujours en chasse après les petits poissons tels que les tacauds.

2-Le calamar, un repaire à maigres

Ce n’est pas un conseil pour les céphalos à proprement parler, toutefois, il pourra vous apporter de belles surprises si vous le suivez. En début d’automne lorsque vous recherchez le maigre autour des étales, au moment où le courant faiblit ou reprend de la force, les prédateurs sont en chasse. Dans la même zone que les calamars. Ainsi, si vous trouvez votre leurre découpé, vous savez qui est le coupable. Au lieu de vous résigner et de continuer en connaissant cet aléa, il est pertinent d’utiliser une turlutte, prenez l’encornet et mettezle en vif en dérive. D’autres poissons que le maigre viendront évidemment ajouter à la surprise.

3-Face au courant, optez pour une petite turlutte

Quand le courant ou le vent sont gênants, il faut alourdir les turluttes. Sachez que celles-ci ont moins de prise au flot et au vent quand elles sont petites. Au lieu d’augmenter le poids en choisissant une turlutte plus grosse, mieux vaut faire l’inverse. À la même vitesse de descente, la plus petite tiendra mieux le courant.

4-Pas de courant : modèle lent

Sans courant, un modèle lent est idéal car il permet de localiser précisément la profondeur des prédateurs. Une turlutte de 5 secondes au mètre descend très lentement. Il suffit de compter à la descente. S’il y a trois mètres de fond, la turlutte met 15 secondes pour atteindre le fond (plus s’il y a du courant). Si une touche intervient à 10 secondes, le calamar se situe sans trop de risques de se tromper aux alentours de 2 mètres. Il suffit ensuite d’attendre 10 secondes au prochain lancer. On peut aussi opter pour une turlutte plus véloce et recalculer la descente pour être plus rapide.

5-Animation : bichi bachi ou slow ?

Une turlutte ne s’anime par toujours avec dynamisme. Lorsque les céphalos sont actifs sur l’animation dite bichi bachi celle-ci doit être franche et bien nerveuse. Chaque coup de canne (sorte de ferrage exagéré) sera vif et stoppé net. À chaque fois, la turlutte part sur le côté, créant comme un « walking the dog » avec les enchaînements. L’autre animation n’en est pas vraiment une. Elle consiste à laisser descendre la turlutte tout en moulinant à l’extrême ralenti. Quand la turlutte touche le fond, et seulement à ce moment-là, on l’anime en la faisant sauter au fond. Quand les calamars veulent ça, vous pouvez toujours essayer autre chose… ça sera peine perdue ! Si les calamars prennent sur le fond ou à la descente, les touches sont très fines, alors qu’elles sont plus brutales sur des animations plus énergiques. Les choses peuvent parfois être compliquées par le vent, notamment lorsqu’il faut percevoir de très légères tirées, mais sachez que tout l’art de la technique est bien là : dans la finesse de la perception.

6-La lampe stroboscopique pour les calamars rouges

[caption id="attachment_191950" align="aligncenter" width="500"] La lampe stroboscopique pour les calamars rouges © DR[/caption] Kristal Fishing, marque dérivée de Top Fishing, spécialiste de la pêche profonde, propose une lampe stroboscopique pour pouvoir pratiquer dans les grands fonds qui est étanche jusqu’à 800 m de profondeur. Les flashs émis seront visibles jusqu’à plusieurs dizaines de mètres. Rappelons que le calamar est l’espèce reine des céphalopodes, capable d’atteindre les 10 kg. Il est présent dans l’océan Atlantique mais il est également beaucoup pêché en Méditerranée. Il vit dans les grands fonds, de 200 à 1 000 m, mais peut à la faveur d’une grande cassure se trouver à des profondeurs de 50 mètres. Pour le prendre, il faut utiliser une turlutte-cage munie d’une sardine que vous laissez couler la nuit à l’abord d’un tombant. La règle veut qu’on les recherche avec des moulins électriques mais certains n’hésitent pas à aller en spinning ou casting classique dans 100 à 200 m d’eau, les nuits d’automne, profitant ainsi des incroyables combats que peut offrir cette espèce.

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