Au cœur d’une dépression redoutable dans l’océan Indien, Guirec Soudée a vécu une nuit éprouvante à bord de son IMOCA Freelance.com. Entre vents violents et avaries techniques, le skipper fait face à des défis majeurs qui mettent à l’épreuve son sang-froid et son sens marin.
La nuit dernière, Guirec Soudée a affronté des vents soufflant en moyenne à plus de 30 nœuds, avec des rafales atteignant même 60 nœuds. Cette forte dépression a transformé l’océan en un champ de bataille, rendant chaque manœuvre périlleuse.
Comme si les conditions météorologiques ne suffisaient pas, Guirec doit composer avec deux problèmes techniques sérieux. Depuis hier, le navigateur rencontre un problème de drisse, un élément essentiel pour le réglage des voiles.
À cela s’est ajoutée une avarie critique cette nuit, à 2h30 : une défaillance de la voile d’avant, en particulier du J2, qui est l’une des voiles les plus importantes à bord. Il a heureusement pu sécuriser cette voile sur l’étai principal, un composant crucial du gréement.
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Guirec Soudée et Freelance.com sur le Vendée Globe 2024
© Jean-Marie Liot/Alea pour Freelance.com[/caption]
Monter au mât : une opération délicate
Pour réparer ces avaries, Guirec devra monter au mât, une intervention toujours risquée, mais encore plus dans de telles conditions. Pour envisager cette manœuvre en toute sécurité, il est impératif d’attendre une accalmie.
Avec des vents toujours très forts, le skipper envisage de rejoindre un abri à proximité des îles Kerguelen, situées à 220 milles de sa position actuelle. Cet archipel isolé pourrait offrir des conditions plus favorables pour effectuer les réparations nécessaires et sécuriser son gréement.
Source communiqué de presse