Les finances communales vulgarisées pour les Glandois
La population a profité d'une session de décryptage des différents montants qui composent un budget communal.
C'est devant une soixantaine de Glandois que le municipal Daniel Collaud, assisté par l'économiste et conseiller en finances publiques Gianni Saitta, a tenu la première séance d'informations sur les finances communales, mercredi soir, à Montoly.
Le but de la soirée était de permettre à la population de comprendre les contraintes auxquelles la ville, comme toute autre commune, est confrontée, expliquant par là-même la raison de la proposition de hausse de 4 points de l'impôt communal, qui a été balayée lors des votations du 19 avril dernier.
Pendant l'heure de présentation, le municipal des finances a parcouru le budget communal, en s'efforçant d'expliquer au mieux les divers chiffres et détails qui composent un budget, afin de faire comprendre que la commune ne dispose que de 5 millions de francs par an pour entretenir et lancer les projets dont la ville à besoin, pour un budget de fonctionnement qui avoisine les 60 millions.
"Je trouve qu'il a vraiment bien expliqué les comptes; j'ai encore appris des choses à travers cette présentation" , félicitait sa collègue municipale Christine Girod.
Le public, majoritairement composé de retraités, a profité de cet exposé pour se renseigner quant à la manière de calculer la péréquation cantonale et s'est également enquis du taux de contribuables que compte de la commune.
"Nous avons 23% des adultes qui sont des étudiants ou des apprentis et qui ne paient pas d'impôts. Nous avons également près de 56% des contribuables qui gagnent jusqu'à 50 000 francs par an. Il ne faut pas oublier que nous sommes la ville la plus jeune de Suisse et que cela a un impact, a rappelé Daniel Collaud. Pour ce qui est de la péréquation, c'est un montant qui n'est pas maîtrisable et qui n'est pas connu lorsque nous travaillons sur le budget."
Si les Glandois ont obtenu les informations qu'ils étaient venus chercher, la nécessité de réitérer l'expérience s'est faite sentir pour tous.
"La volonté de notre Municipalité est d'être plus transparente. Il est évident que c'est toujours compliqué de vulgariser un tel sujet , a commenté le municipal. Je pense que les plus jeunes s'intéressent plus à des problèmes directs. S'ils ont des enfants et qu'il n'y a pas de place de jeu, par exemple, c'est là qu'ils s'intéresseront à ce sujet. Nous pouvons toujours faire mieux, mais je suis content de cette première." VDU