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En Syrie, François Hollande est prêt à mener des batailles, mais pas la guerre

En Syrie, François Hollande est prêt à mener des batailles, mais pas la guerre Comme un baigneur qui tâte la température du bout du pied, François Hollande s’avance prudemment dans la guerre en Syrie. A l’été 2013 il avait subi une déconvenue quand il avait été lâché par les Britanniques et les Américains hostiles à des frappes contre Bachar el-Assad, coupable d’avoir utilisé des armes chimiques contre son propre peuple. Depuis, la France avait armé des groupes de rebelles syriens supposés hostiles à la fois aux islamistes et au régime de Damas. Puis elle s’était engagée aux côtés de la coalition internationale montée par les Etats-Unis à l’automne 2014 pour bombarder Daech. Mais le président de la République avait décidé alors que les frappes françaises viseraient l’Etat islamique seulement sur le territoire irakien et pas en Syrie. La raison avancée était double: d’une part, en Irak, la France et la coalition interviennent à la demande du gouvernement du pays, ce qui ne serait pas le cas en Syrie; d’autre part, les frappes en Syrie risquaient de conforter indirectement Bachar el-Assad.

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Ces deux raisons ne semblent donc plus valables même si François Hollande, au cours de sa conférence de presse, n’a pas justifié son revirement. Pour ménager la transition, il veut procéder par étape. A partir du mardi 8 septembre, l’aviation française procède à ... Lire la suite

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