L'Homo naledi, ancienne espèce humaine inconnue, est-il notre ancêtre ou notre cousin ? [INFOGRAPHIE]
SCIENCE - Une nouvelle espèce vient chambouler l'histoire de notre évolution. Baptisé Homo naledi, cet ancêtre a été découvert entre 2013 et 2014 dans une grotte d'Afrique du Sud, ont révélé jeudi 10 septembre des chercheurs internationaux.
Au total, 1550 os appartenant à au moins 15 individus de ce genre humain – parmi lesquels des bébés, de jeunes adultes et des personnes plus âgées – ont été trouvés dans une zone extrêmement difficile d'accès près de Johannesburg et ont conduit les scientifiques à en conclure que l'Homo sapiens n'était pas le seul à observer des rites funéraires.
"Jusqu'à présent, nous pensions que le recours aux rites funéraires était unique à l'Homo sapiens. Nous nous considérions différents. Nous avons désormais découvert une espèce qui aurait cette même capacité, et cela est une découverte extraordinaire", a-t-il estimé dans une salle de presse bondée.
"Il avait un cerveau minuscule de la taille d'une orange et un corps très élancé", selon John Hawks, chercheur à l'université américaine de Wisconsin-Madison et auteur d'un article publié jeudi dans le magazine scientifique eLife. Il mesurait en moyenne 1,5 mètre et pesait 45 kilos. Ses mains "laissent supposer qu'il avait la capacité de manier des outils", tandis qu'"il est pratiquement impossible de distinguer ses pieds de ceux d'un homme moderne", précise un communiqué conjoint de l'université du Witwatersrand, la National Geographic Society et du ministère sud-africain des Sciences.
Cette découverte, qui représente le plus grand échantillon de fossiles hominidés jamais exhumés en Afrique, est loin d'avoir livré tous ses secrets. Les ossements n'ont en effet pas encore pu être datés mais les chercheurs ont émis plusieurs hypothèses que Le HuffPost a illustrées dans l’infographie interactive ci-dessous (passez votre souris sur les différentes espèces pour obtenir plus d’informations).
Au total, 1550 os appartenant à au moins 15 individus de ce genre humain – parmi lesquels des bébés, de jeunes adultes et des personnes plus âgées – ont été trouvés dans une zone extrêmement difficile d'accès près de Johannesburg et ont conduit les scientifiques à en conclure que l'Homo sapiens n'était pas le seul à observer des rites funéraires.
"Jusqu'à présent, nous pensions que le recours aux rites funéraires était unique à l'Homo sapiens. Nous nous considérions différents. Nous avons désormais découvert une espèce qui aurait cette même capacité, et cela est une découverte extraordinaire", a-t-il estimé dans une salle de presse bondée.
"Il avait un cerveau minuscule de la taille d'une orange et un corps très élancé", selon John Hawks, chercheur à l'université américaine de Wisconsin-Madison et auteur d'un article publié jeudi dans le magazine scientifique eLife. Il mesurait en moyenne 1,5 mètre et pesait 45 kilos. Ses mains "laissent supposer qu'il avait la capacité de manier des outils", tandis qu'"il est pratiquement impossible de distinguer ses pieds de ceux d'un homme moderne", précise un communiqué conjoint de l'université du Witwatersrand, la National Geographic Society et du ministère sud-africain des Sciences.
Cette découverte, qui représente le plus grand échantillon de fossiles hominidés jamais exhumés en Afrique, est loin d'avoir livré tous ses secrets. Les ossements n'ont en effet pas encore pu être datés mais les chercheurs ont émis plusieurs hypothèses que Le HuffPost a illustrées dans l’infographie interactive ci-dessous (passez votre souris sur les différentes espèces pour obtenir plus d’informations).
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