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Smart : les salariés votent à 56% un retour temporaire aux 39 heures

Smart : les salariés votent à 56% un retour temporaire aux 39 heures EMPLOI - Les salariés de Smart France se sont prononcés à 56,1% ce vendredi 11 septembre en faveur d'un retour provisoire aux 39 heures en échange d'une garantie de l'emploi jusqu'en 2020, ont annoncé la direction et les syndicats.

Le oui, majoritaire à 74% chez les 385 cadres consultés, n'a rassemblé que 39% des suffrages chez les 367 ouvriers votants, lors de ce référendum à caractère purement consultatif, ont précisé les syndicats.

"Avec cette consultation, la direction a créé deux clans dans l'usine, il va falloir trouver une solution pour que les salariés de ce site ne s'entre déchirent pas", a commenté Gilles Hemmerling, président de la CFE-CGC en Lorraine.


Les salariés de Smart disent "oui" au retour... par ITELE

La consultation a connu un taux de participation de 93,3%, sur un site qui compte quelque 800 salariés. Dans un communiqué, la direction de Smart France s'est félicitée "de ce résultat qui confirme l'engagement de ses coéquipiers en faveur de l'usine de Hambach".

Le contexte juridique reste à préciser

Les salariés étaient appelés à se prononcer sur le "Pacte 2020" proposé à l'occasion des négociations annuelles obligatoires sur les salaires. En échange d'une garantie de l'emploi jusqu'en 2020, il prévoit d'augmenter la durée du travail à 39 heures hebdomdaires dès l'an prochain, mais avec une rémunération calculée seulement sur 37 heures. Les cadres, eux, devraient abandonner des jours de RTT.

Le dispositif est prévu jusqu'en 2020, après quoi l'usine repasserait aux 35 heures. "Le pacte 2020 s'inscrit dans une démarche globale du groupe Daimler AG pour l'amélioration de la compétitivité de ses usines", a précisé la direction, qui entend se réunir "dès la semaine prochaine" avec les organisations syndicales pour discuter de l'accord, "sur la base du résultat de ce jour".

Smart France produit chaque année quelque 100.000 véhicules biplaces dans cette usine située aux confins de la Lorraine, de l'Alsace et de l'Allemagne.

L'ex premier ministre François Fillon s'est aussitôt félicité de cette décision:




Les détails de la mise en oeuvre de cet accord ne sont pas encore connus. De nombreuses zones d'ombre restent à éclaircir. "La direction s'engage à ne pas licencier, mais qu'est-ce que cela veut dire?, interroge Eric Rocheblave, avocat spécialiste du droit du travail. Elle peut s'interdire les licenciements économiques, mais contourner le dispositif avec des ruptures conventionnelles ou des licenciements pour faute grave."

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