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Les syndicats autonomes disent non à l’austérité

Les syndicats autonomes disent non à l’austérité

On ne cautionnera aucune mesure d’austérité susceptible d’être entreprise par le gouvernement et qui peut nuire au pouvoir d’achat des travailleurs suite à l’effondrement des prix des hydrocarbures et de la dévaluation du dinar», ont expliqué, hier, les responsables de syndicats autonomes de l’éducation et de la santé, invités au forum d’El Mihouar El Youmi.

On n’est pas prêts à cautionner des mesures qui peuvent encore alourdir la baisse du pouvoir d’achat des Algériens», soutient Meziane Meriane du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest).

Pouvoir d’achat en berne

«Les gouvernements qui se sont succédé durant plus de 25 ans n’ont réussi à produire que de l’échec. Les solutions qui doivent intervenir dans l’élaboration d’une nouvelle politique des salaires et l’introduction de mécanismes d’urgence pour la mise en place d’une économie réelle doivent être accompagnées par des mesures applicables depuis le haut de l’escalier avant de demander aux travailleurs de serrer davantage la ceinture», a ajouté M. Meriane, qui a rappelé les mauvaises prestations des Exécutifs ayant géré le pays durant «l’opulence». «Nous n’avons pas été associés à la gestion de la richesse et nous tenons à ne pas être sacrifiés pour faire face à la crise», soutient M. Boudiba du Cnapeste, qui prévient contre toute forme de prélèvement sur les salaires ou autres mesures visant à «étrangler» encore le budget des salariés qui ont déjà du mal à faire face aux conséquences de l’inflation et de la non-productivité depuis plusieurs années.

«La riposte doit être collective et plus globale, de toute la société», plaide M. Meriane, qui estime par la même occasion que les syndicats ne devraient pas être livrés à eux-mêmes dans ce combat pour la préservation du pouvoir d’achat des Algériens, qui est sérieusement menacé dans le contexte actuel.

Un appel est ainsi lancé à toute la société pour «refuser de cautionner et de payer pour la mauvaise gestion prônée durant plusieurs décennies sans aboutir à une économie de base». Idir Achour, du Conseil des lycées d’Algérie (CLA), redoute une explosion sociale anarchique dont les conséquences seraient désastreuses. Le syndicat estime que la meilleure riposte serait une initiative collective et réfléchie pour désamorcer les dérapages et exiger des mécanismes pour la protection des acquis des travailleurs «sérieusement menacés avec l’avènement de la crise et la dévaluation de la monnaie nationale».

Protéger les acquis

Les syndicats considèrent que la création de l’Observatoire national de protection du pouvoir d’achat et de la valeur du SNMG pourrait être un des moyens de veiller à la préservation des acquis des fonctionnaires. Concernant le secteur de la santé, le docteur Merabet, représentant du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), dénonce le détournement de l’opinion des véritables enjeux, dont les plus importants restent l’accès aux prestations et le financement de la santé et de la sécurité sociale.

Bref, pour ces représentants des travailleurs, tant d’argent dépensé n’a pas servi à la réalisation des structures nécessaires pour la prise en charge de la santé des Algériens. Les personnels médical et paramédical souffrent de la mauvaise gestion des sommes colossales censées développer le secteur, accuse Lounès Ghaci du Syndicat national des paramédicaux (SAP).

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