Charlie Hebdo: le rédacteur en chef défend les caricatures polémiques sur Aylan
MEDIAS - Le rédacteur en chef de l'hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo a défendu les dernières caricatures du journal sur les réfugiés en Europe et le petit Aylan, qui lui ont valu d'être accusé de racisme sur les réseaux sociaux. "Ces dessins sont satiriques et la satire doit provoquer un choc. Si cela ne provoque pas de choc il ne s'agit pas d'un bon dessin", a déclaré Gérard Biard à la presse jeudi 17 septembre.
Il s'exprimait à l'occasion de la remise à l'hebdomadaire d'un prix allemand sur la liberté d'opinion et la démocratie, le M100 Media Awards, décerné chaque année par un jury composé de journalistes du monde entier. Gérard Biard réagissait à la publication par Charlie Hebdo de caricatures faisant de l'humour noir à propos notamment de la mort récente du petit Aylan, retrouvé noyé sur une plage turque et devenu symbole du drame des migrants en Europe.
"Des appels au meurtre" sur les réseaux sociaux
Ces caricatures ont suscité des critiques sur les réseaux sociaux, l'hebdomadaire se voyant accuser de racisme à l'égard des réfugiés. Un avocat britannique et militant des droits de l'Homme, Peter Herbert, a accusé sur Twitter le journal d'être "une publication purement xénophobe".
Ces dessins parlent du drame des milliers de réfugiés "qui cherchent un refuge en Europe et à qui on est seulement en mesure d'offrir la société de consommation", a répondu Gérard Biard. "C'est l'opinion du dessinateur, on est en droit de ne pas être d'accord", a-t-il ajouté, tout en rejetant les critiques sur les réseaux sociaux dont beaucoup selon lui étaient "des appels au meurtre" contre la rédaction du journal satirique.
"Cette controverse a émané des soi-disant réseaux sociaux et si vous regardez les messages beaucoup d'entre eux appelaient à 'finir le travail' du mois de janvier, il s'agissait d'appels au meurtre", a-t-il déploré. L'attaque le 7 janvier au siège du journal avait coûté la vie à 12 personnes, dont cinq de ses dessinateurs. La remise du prix au journal à Potsdam, près de Berlin, a été l'occasion d'un important déploiement de forces de l'ordre pour assurer la sécurité du rédacteur en chef.
Gérard Biard a estimé que le prix attribué à son journal était "important car non seulement c'est un prix pour la liberté d'expression et de conscience" mais, "le plus important pour nous", il est attribué "par l'ensemble de la presse de tous les pays". "Même si tout le monde n'est pas d'accord avec ce que nous publions chez Charlie (...) pour nous c'est un grand réconfort", a-t-il dit.
Il s'exprimait à l'occasion de la remise à l'hebdomadaire d'un prix allemand sur la liberté d'opinion et la démocratie, le M100 Media Awards, décerné chaque année par un jury composé de journalistes du monde entier. Gérard Biard réagissait à la publication par Charlie Hebdo de caricatures faisant de l'humour noir à propos notamment de la mort récente du petit Aylan, retrouvé noyé sur une plage turque et devenu symbole du drame des migrants en Europe.
"Des appels au meurtre" sur les réseaux sociaux
Ces caricatures ont suscité des critiques sur les réseaux sociaux, l'hebdomadaire se voyant accuser de racisme à l'égard des réfugiés. Un avocat britannique et militant des droits de l'Homme, Peter Herbert, a accusé sur Twitter le journal d'être "une publication purement xénophobe".
Ces dessins parlent du drame des milliers de réfugiés "qui cherchent un refuge en Europe et à qui on est seulement en mesure d'offrir la société de consommation", a répondu Gérard Biard. "C'est l'opinion du dessinateur, on est en droit de ne pas être d'accord", a-t-il ajouté, tout en rejetant les critiques sur les réseaux sociaux dont beaucoup selon lui étaient "des appels au meurtre" contre la rédaction du journal satirique.
"Cette controverse a émané des soi-disant réseaux sociaux et si vous regardez les messages beaucoup d'entre eux appelaient à 'finir le travail' du mois de janvier, il s'agissait d'appels au meurtre", a-t-il déploré. L'attaque le 7 janvier au siège du journal avait coûté la vie à 12 personnes, dont cinq de ses dessinateurs. La remise du prix au journal à Potsdam, près de Berlin, a été l'occasion d'un important déploiement de forces de l'ordre pour assurer la sécurité du rédacteur en chef.
Gérard Biard a estimé que le prix attribué à son journal était "important car non seulement c'est un prix pour la liberté d'expression et de conscience" mais, "le plus important pour nous", il est attribué "par l'ensemble de la presse de tous les pays". "Même si tout le monde n'est pas d'accord avec ce que nous publions chez Charlie (...) pour nous c'est un grand réconfort", a-t-il dit.
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