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«Je hais les Anglais»: comment les citoyens d’un même pays se déchirent sur les terrains de sport

«Je hais les Anglais»: comment les citoyens d’un même pays se déchirent sur les terrains de sport Il marche lentement. Ses jambes sont lourdes. L’Union Jack étouffe sous son poing gauche. Il s’affale sous l’ovation de la foule londonienne, respire un grand coup, penche sa tête en arrière comme pour empêcher l’inévitable. Mais les larmes coulent sous ses mains, qui protègent vaguement sa pudeur. Andy Murray est épuisé, mais il est surtout fier. La Grande-Bretagne vient de battre la France en quart de finale de la Coupe Davis. Cette victoire est la sienne. Grâce à lui, peut-être, son équipe va retrouver son lustre d’antan dans la prestigieuse compétition de tennis par nations. Lors des JO de Londres 2012, ses deux médailles, dont l’or en simple, avaient déjà fait de lui le héros de Londres. Andy Murray est un tennisman britannique quand il gagne. Mais il est écossais quand il perd. Entre les lignes, c’est le sort que lui réservent les grands médias britanniques, tous basés en Angleterre. Mais Murray n’a pas besoin des journalistes anglais pour être britannique un jour, écossais le lendemain, et les deux comme il peut. Il y a un an, il tweetait en faveur de l’indépendance de l’Ecosse. Shocking pour l'Angleterre, comme lorsque le Premier ministre écossais Alex Salmond agita le drapeau local après sa victoire à Wimbledon en 2013. Le numéro de contorsionniste de Murray sur son tweet est un cas d’école: il dut s’excuser pour les termes employés, tout en revendiquant clairement le droit d’exprimer son opinion, non sans ... Lire la suite

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