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Aux Etats-Unis, la révolution conservatrice dévore ses propres enfants

Aux Etats-Unis, la révolution conservatrice dévore ses propres enfants John Boehner a terminé sa carrière politique où il l’avait commencé, du côté conservateur. Celui qui avait contribué à façonner le «Contrat avec l’Amérique» de Newt Gingrich a siégé du côté droit du groupe républicain à la Chambre des représentants pendant la majeure partie de ses mandats. Après l’entrée en fonctions de Barack Obama, il s’est immédiatement placé dans l’opposition, accusant le président de «tuer» l’Amérique qu’il connaissait et comparant le combat politique dans l’Amérique de 2010 à celui pour l’indépendance face à la Grande-Bretagne. «Une rébellion politique est en train d’émerger comme je ne crois pas que nous en ayons vu depuis 1776», a-t-il un jour déclaré. Quand, galvanisé par ce genre de rhétorique, la vague du Tea Party a hissé les conservateurs au pouvoir –une seconde révolution républicaine–, il était le choix le plus évident pour la présidence de la Chambre, désigné à l’unanimité lors d’un vote de son camp. Après vingt années de mandat, il se trouvait enfin au sommet du pouvoir législatif. C’est alors que cette révolution s’est révélée incontrôlable. Les élus conservateurs du Tea Party étaient moins intéressés par l’idée de gouverner que par celle de détruire l’agenda de Barack Obama. Tout –même les actes de gouvernement les plus banals– était secondaire au regard de la guerre contre la Maison Blanche. Et ils s’attendaient, vu sa rhétorique, ... Lire la suite

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