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Polémique Rebrab-Bouchouareb : Le professeur Taieb Hafsi défend Rebrab

Polémique Rebrab-Bouchouareb : Le professeur Taieb Hafsi défend Rebrab

Le professeur en management à HEC Montréal  Taïeb Hafsi s’est dit « étonné et sincèrement déçu d'entendre  Mr Abdelslam Bouchouareb. Il est décevant de voir qu'un ministre de la République soit si peu informé sur un sujet aussi important pour son département ministériel. ».

 

Pour lui « l'acquisition de Brandt fait partie d'une stratégie claire, dite de co-localisation, et qui est à l'avantage de l'Algérie. Pour simplifier Cevital utilise le réseau marketing/vente et une partie des installations de fabrication (pour la cuisson) de Brandt et fabrique de manière massive en Algérie de façon à capturer une partie substantielle du marché européen »

« L'usine qui est en construction à Sétif est la plus grande d'Algérie et pour l'électroménager l'une des plus grandes au monde. Elle devrait créer jusqu'à 7000 emplois. Les tambours usagés mais de qualité vérifiée que Cevital souhaitait utiliser étaient destinés à accélérer la mise en production des premières installations et gagner presqu'une année. Le coût de ces tambours est insignifiants par comparaison à la valeur de l'usine qui est de plusieurs centaines de millions de dollars. Je crois sincèrement que si le Ministre de l'industrie visitait les installations de Cevital, il serait non seulement comme nous tous fier de ces réalisations, mais il recommanderait lui-même l'utilisation de ces tambours. », ajoute-t-il.

Il trouve aussi que « l'Algérie a suffisamment souffert de la déconstruction de son industrie. Le ministre de l'industrie doit se rappeler constamment que dans la phase actuelle sa responsabilité est la construction de cette industrie et Cevital devrait être son principal allié. »

« Je ne veux pas contredire Mr Bouchouareb, mais il devrait savoir que Cevital est une entreprise qui a comme principe de base de respecter scrupuleusement la loi. S'il veut comprendre les raisons de ce choix, il le trouvera dans le livre que j'ai écrit sur Issad Rebrab. Pour l'instant, Cevital n'a pas introduit frauduleusement de tambours usagés en Algérie. Elle a demandé l'autorisation de les importer et jusqu'ici elle ne l'a pas obtenue. Elle respecte la loi et le ministre a comme devoir de respecter les citoyens, notamment corporatifs, qui respectent la loi. C'est cela qui renforcera les institutions et l'autorité du ministre et du gouvernement », conclut le professeur Hafsi.

 

Réaction de Omar Aktouf

 

Son collègue à HEC Montréal, le professeur en management Omar Aktouf, qui considère que la gestion de l’économie en Algérie est caractérisée par une opacité telle que toutes les dérives sont possibles, trouve que les accusations contre le patron de Cevital sont graves et dit espérer  « de tout cœur que Mr Rebrab arrivera à dissiper hors de tout doute les accusations qui planent contre lui ».  « Quand Issad Rebrab dit qu’on lui met des bâtons dans les roues je le crois et je ne comprends vraiment pas pourquoi ? », ajoute-t-il.

Omar Aktouf estime aussi qu’«aucun Algérien concerné par ce qui se passe au pays ne peut esquiver de commenter ce grave évènement». Il déplore «avant tout que de tels scandales –avérés ou non- se succèdent en Algérie, et que cela touche ce qui était jusque-là considéré comme «fleuron exemplaire» du privé algérien». Mais « plus rien ne m’étonne venant d’un pays où il n’y a aucune transparence», tranche le professeur de HEC Montréal.

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