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Les victimes de catastrophe sont montrées du doigt depuis Pompéi

Les victimes de catastrophe sont montrées du doigt depuis Pompéi «Ils n’ont eu que ce qu’ils méritaient.» Cette réflexion risque toujours de rejaillir ici ou là au sujet des victimes d’une grande catastrophe. Cette tournure d’esprit, assez peu bienveillante et rationnelle, provient du jugement de la société après la destruction volcanique de Pompéi, selon cet article de The Atlantic. En 79 après Jésus-Christ, alors que Titus vient d’accéder à la dignité impériale à Rome, le Vésuve se met à vomir lave et nuages toxiques. Ce volcan de Campanie qu’on croyait éteint souffle alors la vie de 25.000 personnes en quelques instants. Vient alors l’heure de spéculations sans fin sur la signification de la disparition des victimes. La postérité chrétienne a bien souvent dressé la comparaison entre les malheurs soudains de Pompéi et la condamnation divine de Sodome et Gomorrhe, cités elles aussi détruites «par une pluie de souffre et le feu» dans la Bible. D’après ce rapprochement, Pompéi, païenne et identifiée aux mœurs dissolues des élites romaines, aurait elle-même encouru le courroux qui l’a ravagé. Un roman écrit par Edward Bulwer-Lytton en 1834, Les derniers jours de Pompéi, met en avant la corruption morale des habitants de la ville, explique l’article. Vengeance Ce besoin de justifier l’inexplicable, de trouver un motif permettant de se rassurer en cherchant une logique cachée derrière l’absurde a toujours cours aujourd’hui. En 2011, des internautes américains ont cru bon ...

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