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Lana Del Rey, c'est moi

Lana Del Rey, c'est moi «Des pas résonnent en écho dans la mémoire le long du corridor que nous n’avons pas pris vers la porte que nous n’avons jamais ouverte sur le jardin de roses.» Extrait d'un poème de T.S. Eliot repris par Lana Del Rey sur l'interlude "Burnt Norton" sur l'album Honeymoon
Il en va de la musique comme de la vie. Certaines rencontres vous bouleversent au plus profond de votre âme sans que vous sachiez bien pourquoi. Ça dure le temps d'une chanson, d'un album. Et parfois, ça prend la forme d'un long compagnonnage que même ce satané passage du temps n'arrive pas à briser. Ma passion pour la musique pop s'est construite ainsi autour de quelques jalons essentiels: Oasis et Radiohead d'abord dans la deuxième partie des années 1990, dont j'achetais le moindre single; Neil Young, ensuite, dont je collectionnais les bootlegs; suivi peu après de The National et Elliott Smith. Puis vint l'été 2011 et Lana Del Rey.
Ma passion pour la chanteuse américaine est facile à retracer. Elle est documentée par une série de textes publiés dans les quelques médias et supports pour lesquels j'ai travaillés depuis la découverte de ses premières vidéos, «Video Games» en tête, jusqu'à la sortie l'an passé d'Ultraviolence, en passant par mon top des albums de l'année 2012, qui couronnait Born To Die, ou un compte-rendu vidéo de son concert à l'Olympia. Avec, pour point d'orgue, un long portrait publié dans GQ, mon tout premier. Bref, la ... Lire la suite

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