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VIDÉO. Avant l'abattoir d'Alès, les méthodes chocs de L214 pour défendre les animaux

VIDÉO. Avant l'abattoir d'Alès, les méthodes chocs de L214 pour défendre les animaux DÉFENSE DES ANIMAUX - Il n'aura fallu que quelques heures pour que les images se retrouvent partout. Mercredi 14 octobre, l'association L214 Éthique et animaux a mis en ligne des dizaines de minutes de vidéos tournées à l'intérieur de l'abattoir d'Alès, dans le Gard. "Horreur", "honte", "cruauté", "à glacer le sang", chacun a mis ses mots sur des séquences souvent insoutenables.

Avant la fin de la journée, la mairie d'Alès annonçait la fermeture de l'abattoir d'Alès, et ce jeudi était ouverte une enquête pour "faits d’actes de cruauté et mauvais traitements sur animaux".

L214 a de nouveau frappé un grand coup médiatique. Une nécessité pour une organisation qui se met comme principal objectif de "provoquer un débat sur la légitimité de tuer des être vivants pour se nourrir".

La méthode abrupte, marque de fabrique de l'association

Parmi les faits d'armes de l'association, Brigitte Gothière évoque notamment une vidéo sur la fabrication du foie gras, "qui était parvenue à démonter la propagande des producteurs", ou l'infiltration de l'usine Charal de Metz, que l'entreprise a longtemps chercher à censurer.

Une méthode abrupte, mais devenue quasiment systématique, une marque de fabrique presque pour l'association, qui a publié ces derniers mois, des reportages sur le broyage des poussins, les conditions écœurantes d'élevage des lapins dans une entreprise du Morbihan ou encore le fonctionnement de la production d'œufs de batterie destinés à la grande distribution.

Un réseau d'informateurs et de lanceurs d'alertes

Pour autant, L214 Éthique et animaux n'est pas forcément à l'origine directe de tous les films choc qui apparaissent sur son site ou sur sa chaîne YouTube. "Parfois, les images viennent de personnes qui ont accès aux lieux, parfois on se fait embaucher pour pouvoir tourner discrètement", explique au HuffPost Brigitte Gothière, la porte-parole de l'association.

Si L214 ne tourne pas forcément elle-même la totalité les images qu'elle diffuse, tout est scrupuleusement vérifié avant d'être publié sur le site. "Nous faisons des demandes de visite des abattoirs, nous montrons les images à des experts qui les regardent." En clair, une véritable contre-enquête qui peut aboutir à la non-publication d'images douteuses.

Des vérifications minutieuses

Une organisation indispensable pour une association qui reçoit parfois des quantités considérables d'images. "50 heures" par exemple dans le cas de l'abattoir d'Alès, continue Brigitte Gothière. "Et quand on a demandé une visite de l'abattoir, on nous a répondu : Chez nous tout va bien."

"Parfois, on se dit que ce n'est pas possible, on a envie de croire que ça ne peut pas se passer comme ça", ajoute la porte-parole pour expliquer la volonté de l'association de vérifier la véracité des images. "Les gens qui mangent de la viande ne savent pas ce qui se passe derrière, ils ne connaissent pas les conditions sordides dans lesquelles ce qu'ils consomment est produit."

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