Des traitements barbares réservés aux animaux des abattoirs
ANIMAUX - L'association L214 a dévoilé ce mercredi 14 octobre 2015 une enquête vidéo accablante sur l'abattoir régional d'Alès. Jamais en France, la mise à mort des animaux dans un abattoir n'avait été montrée de façon aussi transparente et détaillée.
Les images, tournées entre avril et mai 2015, sont difficilement soutenables. Elles montrent des chevaux assommés au pistolet à tige perforante. Certains, mal étourdis, reprennent conscience sur la chaîne d'abattage. Les moutons sont égorgés en pleine conscience dans un tonneau rotatif avec vue (leur dernière vision avant de mourir) sur la salle où sont découpés leurs congénères, suspendus à des crochets. Les images montrent aussi la mise à mort des bovins avec ou sans étourdissement. Des bovins mal étourdis et retrouvant leur sensibilité sont égorgés à même le sol ou sont suspendus par une patte. Les bovins non étourdis sont massacrés au couteau et agonisent pendant de longues minutes.
Mais la scène la plus forte à mes yeux est celle du gazage des cochons. Pour la première fois au monde, une caméra descend dans la fosse où les cochons sont gazés au CO2.
Le CO2 à forte concentration est utilisé pour plonger les animaux dans le coma avant la saignée. Comme le signale l'Autorité européenne de sécurité des aliments, cette méthode d'étourdissement provoque une hyperventilation, un halètement, et des souffrances aiguës liées à l'irritation des bronches.
Les images sont terribles. À coup d'aiguillon électrique, on entasse les cochons dans un ascenseur et on les fait descendre dans la chambre à gaz. La caméra cachée les suit dans leur dernier voyage. À l'arrivée, dès qu'ils inhalent le gaz, ils se mettent à hurler à l'agonie. Ils se débattent, se jettent contre les barreaux de l'ascenseur, tendent le cou et essayent désespérément de trouver un peu d'air.
Peine perdue. Le gaz fait son effet. Les cris sont stridents, oppressés et oppressants. Les cochons s'effondrent. Les hurlements prennent fin. Un cochon a un ultime sursaut, pousse un dernier râle, puis c'est le silence.
J'ai du mal à regarder cette scène et à supporter les hurlements de détresse... Alors je n'ose concevoir l'atrocité de ce qu'éprouvent les animaux qui la vivent personnellement, agonisent au milieu de leurs compagnons, les poumons en feu, et y perdent la vie. Des millions de cochons périssent de cette manière dans les abattoirs.
Les cochons sont des êtres sentients, conscients, capables d'utiliser des ordinateurs avec plus d'aisance que les chiens, d'ouvrir le robinet d'une douche et de se reconnaître dans un miroir. Il sont aussi des êtres affectueux, joueurs et espiègles, comme en témoignent ceux qui vivent en leur compagnie.
Des chambres à gaz dans lesquelles périssent des millions d'individus. Un gaz irritant qui brûle les bronches. La panique qui s'empare des victimes quand elles se rendent compte qu'on est en train de les tuer. Le mépris des bourreaux. Un mépris acquis à force de propagande et de dévalorisation des victimes. L'indifférence du public, complice par sa consommation, mais qui refuse de savoir ce qui se passe derrière ces murs.
Une idéologie meurtrière, le spécisme, qui justifie tout cela. Et proclame que la vie de certains individus ne vaut rien, que leur souffrance ne compte pas.
Ça ne vous rappelle rien?
Je ne mange plus d'animaux depuis 18 ans. Mais face à une telle barbarie, c'est insuffisant. Il faut la combattre activement. Soutenez ce combat.
Également sur Le HuffPost (attention, ces images peuvent heurter les plus sensibles):
Les images, tournées entre avril et mai 2015, sont difficilement soutenables. Elles montrent des chevaux assommés au pistolet à tige perforante. Certains, mal étourdis, reprennent conscience sur la chaîne d'abattage. Les moutons sont égorgés en pleine conscience dans un tonneau rotatif avec vue (leur dernière vision avant de mourir) sur la salle où sont découpés leurs congénères, suspendus à des crochets. Les images montrent aussi la mise à mort des bovins avec ou sans étourdissement. Des bovins mal étourdis et retrouvant leur sensibilité sont égorgés à même le sol ou sont suspendus par une patte. Les bovins non étourdis sont massacrés au couteau et agonisent pendant de longues minutes.
Mais la scène la plus forte à mes yeux est celle du gazage des cochons. Pour la première fois au monde, une caméra descend dans la fosse où les cochons sont gazés au CO2.
Le CO2 à forte concentration est utilisé pour plonger les animaux dans le coma avant la saignée. Comme le signale l'Autorité européenne de sécurité des aliments, cette méthode d'étourdissement provoque une hyperventilation, un halètement, et des souffrances aiguës liées à l'irritation des bronches.
Les images sont terribles. À coup d'aiguillon électrique, on entasse les cochons dans un ascenseur et on les fait descendre dans la chambre à gaz. La caméra cachée les suit dans leur dernier voyage. À l'arrivée, dès qu'ils inhalent le gaz, ils se mettent à hurler à l'agonie. Ils se débattent, se jettent contre les barreaux de l'ascenseur, tendent le cou et essayent désespérément de trouver un peu d'air.
Peine perdue. Le gaz fait son effet. Les cris sont stridents, oppressés et oppressants. Les cochons s'effondrent. Les hurlements prennent fin. Un cochon a un ultime sursaut, pousse un dernier râle, puis c'est le silence.
J'ai du mal à regarder cette scène et à supporter les hurlements de détresse... Alors je n'ose concevoir l'atrocité de ce qu'éprouvent les animaux qui la vivent personnellement, agonisent au milieu de leurs compagnons, les poumons en feu, et y perdent la vie. Des millions de cochons périssent de cette manière dans les abattoirs.
Les cochons sont des êtres sentients, conscients, capables d'utiliser des ordinateurs avec plus d'aisance que les chiens, d'ouvrir le robinet d'une douche et de se reconnaître dans un miroir. Il sont aussi des êtres affectueux, joueurs et espiègles, comme en témoignent ceux qui vivent en leur compagnie.
Des chambres à gaz dans lesquelles périssent des millions d'individus. Un gaz irritant qui brûle les bronches. La panique qui s'empare des victimes quand elles se rendent compte qu'on est en train de les tuer. Le mépris des bourreaux. Un mépris acquis à force de propagande et de dévalorisation des victimes. L'indifférence du public, complice par sa consommation, mais qui refuse de savoir ce qui se passe derrière ces murs.
Une idéologie meurtrière, le spécisme, qui justifie tout cela. Et proclame que la vie de certains individus ne vaut rien, que leur souffrance ne compte pas.
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