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Les voeux 2016 très "primaires" des Républicains pour 2016

Les voeux 2016 très PRIMAIRE DE LA DROITE - La politique ne s'arrête jamais. Surtout pas un 31 décembre 2015 à la veille d'une année qui verra pour la première fois la droite et le centre choisir leur champion à la présidentielle dans le cadre d'une primaire ouverte à tous leurs sympathisants.

Après Nicolas Sarkozy, qui a profité de la fête de Noël pour adresser des voeux plus autoritaires et identitaires que jamais, plusieurs candidats déclarés ou pressentis ont donc profité de cette fin d'année pour adresser quelques messages subliminaux à leurs électeurs. Chacun dans son registre.

ALAIN JUPPE, LE PLUS CLASSIQUE



Pas de vidéo ni d'effets de manche pour les voeux d'Alain Juppé. Le populaire maire de Bordeaux, donné gagnant dans certains sondages face à Nicolas Sarkozy en 2016, s'est contenté d'un message posté sur sa page Facebook sur le thème "Tout commence en 2016".

L'ancien premier ministre, qui sortira un deuxième livre programmatique début janvier sur son programme régalien, martèle son credo en faveur d'une droite modérée et progressiste. "Je sais ce que je ne veux pas pour mon pays. Je ne veux pas d’une France frileuse, apeurée, repliée sur elle-même, protectionniste, anti-européenne", énumère-t-il, dessinant en creux la ligne incarnée par l'extrême droite qui séduit une frange croissante de l'ex-UMP.

NICOLAS SARKOZY, LE PLUS ANTI-HOLLANDE


Il se voulait introspectif et trasnfiguré par la foi à Noël. Pour le 31, Nicolas Sarkozy repart à l'attaque. Dans un message posté sur sa page Facebook, le président des Républicains attaque bille en tête le gouvernement Hollande dans le but de s'affirmer comme l'opposant numéro à son successeur à l'Elysée. "Que le gouvernement tranche au lieu d’hésiter. Qu’il décide au lieu de tergiverser. Qu'il agisse plutôt que de vouloir mettre en scène un rapprochement artificiel avec l’opposition", attaque l'ancien chef de l'Etat.

S'il n'évoque pas une seule fois la primaire, Nicolas Sarkozy espère avant tout s'imposer en incarnant une ligne médiane et de son rassemblement de son camp en 2016: "Dessinons un projet d’avenir digne de la France, à la hauteur de la gravité des enjeux. Telle est la mission d’une opposition constructive. Telle est la mission des Républicains".

NKM, LA PLUS MORDANTE


Elle n'est pas encore officiellement en lice, mais Nathalie Kosciusko-Morizet prend déjà ses marques. Fraîchement débarquée par Nicolas Sarkozy de la direction des Républicains, la conseillère de Paris a décidé de présenter ses voeux depuis un bistrot parisien, L'étincelle. Un hommage aux victimes du 13 novembre abattues aux terrasses du quartier d'Oberkampf, mais aussi l'occasion d'adresser quelques petits tacles discrets à ses futurs adversaires.

En introduction, la députée de l'Essonne passe en effet sans s'arrêter devant d'autres cafés aux noms évocateurs: "Le Petit Bordelais" pour Alain Juppé, le "Nini" pour Nicolas Sarkozy, le "Jadis" pour les néoréactionnaires de la droite qu'elle combat, le "renouveau", allusion au slogan de campagne de son rival Bruno Le Maire.

Manière de rappeler que NKM ne roule pour personne si ce n'est pour elle-même: "La liberté que j'ai toujours revendiquée, elle a un prix comme vous l'avez vu récemment. Mais elle a une vertu: celle de l'audace".

BRUNO LE MAIRE, LE PLUS CLIPESQUE





Il ne s'est toujours pas déclaré mais la candidature de Bruno Le Maire ne fait plus l'ombre d'un doute. Tout est d'ailleurs résumé dans le principal message de ses voeux diffusés dans un clip de campagne très élaboré: "Vous pourrez compter sur moi".

En 2016, Bruno Le Maire, chantre du "renouveau", espère se hisser au second tour en renvoyant les deux favoris, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé, à leur statut de vieilles figures de la classe politique. Mais le statut de troisième homme serait déjà une victoire pour celui qui a bousculé le retour à la politique de Nicolas Sarkozy en 2014.

NADINE MORANO, LA PLUS LORRAINE



Ira, ira pas? Depuis la polémique sur la France "pays de race blanche", Nadine Morano souffle le chaud et le froid sur sa candidature à la primaire de la droite et du centre. Plus isolée que jamais chez Les Républicains mais toujours populaire chez certains militants, l'eurodéputée du Grand Est a posté ce 31 décembre une vidéo de voeux qui a tout du clip de campagne.

"Ensemble pour la France je vous propose une autre voie. Je m'engagerai avec détermination dans la primaire pour la droite et le centre pour défendre nos valeurs, notre idéal commun", y déclare l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy postée devant un drapeau français et un drapeau européen ainsi qu'une croix de Lorraine, symbole du gaullisme dont elle ne cesse de se revendiquer.

Si elle ne cite aucun de ses adversaires, les allusions sont là aussi limpides: "Il ne peut y avoir d'action politique forte sans langage de vérité. Il ne peut y avoir d'action politique crédible sans courage ni honneur", tacle-t-elle dans une allusion à Nicolas Sarkozy qui l'avait privée de son investiture aux régionales. "Il faut en finir avec cette idée de faux renouveau comme il faut aussi en finir avec ceux qui incarnent le renoncement depuis tant d'années", plaide-t-elle en visant cette fois-ci le député LR Bruno Le Maire, chantre du "renouveau" en politique, ainsi qu'Alain Juppé dont elle conteste l'alliance avec les centristes.

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