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Harnoncourt, pionnier «baroque» à la recherche de la musique authentique

Harnoncourt, pionnier «baroque» à la recherche de la musique authentique Il était un des plus grands chefs d’orchestre de tous les temps, un sondage de BBC music magazine auprès de ses pairs le plaçant juste après Carlos Kleiber, Leonard Bernstein, Claudio Abbado et Herbert von Karajan, excusez du peu. Il a tout joué ou presque. Tout enregistré. Mené à terme, avec Gustav Leonhardt, l’incroyable marathon de l’intégrale des cantates de Bach, deux-cents cantates, enregistrées une à une, durant une vingtaine d’années. Avec des chœurs uniquement masculins, comme ceux dont disposait le compositeur, car ces deux grands chefs «baroques» partageaient le même souci de rigueur et d’authenticité. L’authenticité par opposition à la tradition. Nikolaus Harnoncourt est un pionnier: en 1953, il fonde le Concentus musicus Wien, un ensemble qui, à rebours de la tradition d’alors, jouera avec des instruments anciens, s’appuyant sur les partitions d’origine, les manuscrits, refusant les amputations ou les arrangements…

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Un orchestre laboratoire Avec cet orchestre, ou plutôt ce laboratoire, Harnoncourt s’attache à reconquérir des musiques oubliées. On découvre, on retrouve plutôt, les instruments d’époque, comme des violons avec des cordes à boyaux et non en métal, et l’on recourt aux petits ensembles plutôt qu’aux effectifs pléthoriques de l’orchestre romantique. En 1962, Harnoncourt et le Concentus musicus Wien ... Lire la suite

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