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La France a-t-elle vraiment besoin de routes solaires?

Si le développement du solaire photovoltaïque en France a été tardif, on assiste en ce moment à un rattrapage. Des politiques publiques restent nécessaires pour développer et renforcer ce secteur qui n’a pas encore atteint sa maturité. Mais entre effets d’annonce d’un côté, confusion entre intérêts industriels et intérêt public de l’autre, ces politiques ne sont pas toujours bien conçues. La décision, fin janvier 2016, de lancer 1.000 kilomètres de routes solaires en est un cas d’école. Commençons par une question naïve: l’espace est-il si rare qu’il faille utiliser celui des routes? Quelques calculs permettent de s’en faire une idée. Espace disponible La France s’enorgueillit d’avoir sur son sol la plus grande centrale solaire photovoltaïque d’Europe, à Cestas, en région bordelaise. D’une puissance de 300 MW, elle occupe une surface continue de 2,6 km2 et produira chaque année environ 0,34 TWh. La demande électrique française annuelle est d’environ 500 TWh. Si, dans une démarche très ambitieuse, nous voulions couvrir le quart de notre demande électrique avec le photovoltaïque, le calcul est simple: moins de 1.000 km2 suffiraient. Ce chiffre est à comparer à l’espace disponible: en 2004, dans notre pays, 9.620 km2 étaient occupés par les jachères agricoles, 4.950 par les friches, 670 par les terrains vagues, 3.590 par les parkings nus, 8.270  par les bâtiments et 470 par les ... Lire la suite

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