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Ce que les rescapés des attentats pensent de l'arrestation de Salah Abdeslam

Ce que les rescapés des attentats pensent de l'arrestation de Salah Abdeslam ATTENTATS DU 13 NOVEMBRE - C'est terminé pour Salah Abdeslam. "L'ennemi public numéro 1" a été arrêté ce vendredi 18 mars après quatre mois de cavale dans le quarter de Molenbeek à Bruxelles, là où avait tout commencé.

La fin de cette traque, qui avait mis les services de police français et belges sur les dents, constitue donc un soulagement. Tant pour les enquêteurs que pour les familles des victimes qui peuvent désormais compter sur la présence d'un accusé lors du futur procès des attentats du 13 novembre. François Hollande a d'ailleurs souligné l'importance de cette arrestation "pour les victimes des attentats". Et dès l'annonce de cette arrestation, des rescapés du 13 novembre ont également exprimé leur "joie" de voir Salah Abdeslam mis hors d'état de nuire.

"On est une démocratie"

C'est notamment le cas d'Alexis qui, interrogé par france tv info, n'a pas caché son enthousiasme. "Si vous saviez ma joie ! Je rêve de ce moment depuis quatre mois" a-t-il indiqué. "Il est vivant. C'est donc la seule personne directement impliquée dans ces cas. C'est important pour le procès, pour tenter de comprendre pourquoi et comment on en arrive à tuer des jeunes de son âge", a ajouté le jeune homme rescapé du Bataclan.

"Là, on a quelqu'un de présent sur le site. Les victimes de terrasses et leurs proches vont avoir quelqu'un à juger", a pour sa part confié à l'AFP une employée de la salle de spectacle. Cette dernière non plus ne cache pas son "soulagement". "On est content qu'il ne soit pas retourné en Syrie pour être aussi abattu par un drone américain. On est une démocratie et il y aura un procès."

Sur le banc des accusés

Informée par l'AFP de l'interpellation d'Abdeslam, Sylvie, blessée au stade de France, hurle : "Super!". "Au moins il y a quelqu'un de vivant, qui était prêt à passer à l'acte. On va peut-être enfin pouvoir en savoir plus", lâche-t-elle. "Ça veut dire qu'il pourra répondre de ses actes", souligne Caroline Langlade, vice-présidente de "Life for Paris", une association de victimes.

"Il est important qu'il y ait quelqu'un de vivant au procès sur le banc des accusés. Cela va donner un tout autre sens" au travail de la justice, note-t-elle. L'intérêt, pour celle qui était parmi le public dans la salle de spectacle le soir de l'attaque, sera d'"essayer de comprendre ce qui peut se passer dans la tête de cette jeunesse française et belge qui se radicalise".

Pour elle, cette interpellation montre aussi que l'Etat "ne laisse pas faire" et que les polices française et belge peuvent "travailler ensemble".

Les attaques jihadistes du 13 novembre ont fait 130 morts et plusieurs centaines de blessés à Paris et Saint-Denis. Plus de 4.000 personnes sont considérées comme des victimes de ces attentats, les plus meurtriers de l'histoire de France.

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