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Qui sont Nidhi Chaphekar et Stefanie De Loof, les deux femmes sur la photo choc de l'attentat à l'aéroport de Bruxelles

BRUXELLES - Elles attendaient à l'embarquement de l'aéroport de Zaventem lorsque les explosions ont eu lieu. Blessées et hagardes, elles ont été photographiées par une journaliste quelques instants après la détonation et sont devenues le visage des attentats de Bruxelles.

Après le récit de la journaliste géorgienne à l'origine du cliché qui a fait la Une des journaux du monde entier mercredi, on sait désormais qui sont les deux femmes sur la photo.



Une hôtesse de l'air de Bombay

La victime au chemisier jaune déchiré, couverte de poussière et fermement accrochée au banc sur lequel elle se trouve, s'appelle Nidhi Chaphekar. Comme le rapporte Le Figaro ce jeudi, cette Indienne de 40 ans est originaire de Bombay et mère de deux enfants. Elle travaille comme hôtesse de l'air pour la compagnie aérienne indienne Jet Airways.





"Selon les dernières informations, nos collègues Nidhi et Amit vont bien. Nous avons hâte de les revoir à la maison", a tweeté la compagnie à son sujet.

L'agence Associated Press s'est entretenue avec la famille de Nidhi Chaphekar qui tentait toujours mercredi de la rejoindre à Bruxelles mais devait encore trouver l'itinéraire le plus rapide pour contourner la fermeture des aéroports dans la capitale de l'Union européenne.

"Nous n'avons pas pu lui parler pour le moment mais nous savons qu'elle est dans un état stable désormais", a déclaré son beau-frère Nilesh Chaphekar, joint par l'AFP au téléphone.

Mardi, l'hôtesse de l'air était arrivée en avance à l'aéroport pour y retrouver des collègues dans la zone des départs et s'envoler pour Newark, aux États-Unis.

Une Belge qui n'a pas appréciée la photo

La seconde femme sur la photo, la main ensanglantée et au téléphone se nomme Stefanie De Loof et elle est Belge. Elle s'est confiée à la radio néerlandophone Radio 2 et ses propos ont été retranscris en français par plusieurs médias dont sudinfo.be.

"J’étais dans le hall d’entrée près du Starbucks et je me suis accroupie pour prendre quelque chose dans mon sac à dos, a expliqué Stefanie De Loof à Radio 2. Soudain, j’ai été surprise par une explosion. Je ne me suis pas tout de suite rendu compte qu’il s’agissait d’un attentat. J’ai vu plein de gens courir, mais je ne le sentais pas. C’est pour ça que je me suis caché sous des sièges, je me sentais là, plus en sécurité que de courir".

"J’ai bouché mes oreilles et protégé mon visage, puis j’ai entendu une deuxième explosion, poursuit-elle. Ce n’est que lorsque j’ai vu les soldats entrer que j’ai compris que c’était fini. Puis j’ai touché ma tête et j’ai vu ma main pleine de sang. C’est pour ça que, sur la photo, j’appuie avec ma main sur ma tête, pour empêcher le sang de couler. Dans l’autre main, j’avais mon portable, pour prévenir ma mère qui venait de me déposer."

"J’ai commencé à aider les gens, raconte également cette secouriste pour Médecins sans frontières. La femme à côté de moi était gravement touchée. Je l’ai aidée, puis j’ai vu le carnage".

აფეთქებაააა ბრიუსელის აეროპორტში. ესიყო კატასტროფაააააა. სრული პანიკააააააეროპორტში

Posted by Ketevan Kardava on Tuesday, March 22, 2016



Mais Stefanie De Loof n'a pas apprécié la photo prise par une journaliste qui se trouvait là, diffusée sur les réseaux sociaux et reprise ensuite par différentes agence de presse. "Visiblement, tout le monde peut reprendre la photo car elle tourne sur Twitter. Maintenant, je dois essayer de passer au-dessus de ça, mais j’ai bien l’intention de repartir à Haïti pour Médecins sans frontières", conclut-elle.





• L'histoire derrière la photo marquante des attentats de Bruxelles

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