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Comme en France, les politiques américains ont du mal avec le métro

Pour voir si un politique connaît le quotidien des «vrais gens», rien de tel que de lui poser des questions sur le métro. C'est vrai aussi bien en France, où Nathalie Kosciusko-Morizet s'était ridiculisée avec son ticket à 4 euros, qu'aux États-Unis, où le comité de rédaction du quotidien New York Daily News a voulu savoir si Bernie Sanders, le candidat socialiste, connaissait vraiment le moyen de transport du «peuple». À la question «comment on prend le métro?», Sanders a répondu: «tu prends un jeton et tu rentres».  Le problème, c'est que les jetons n'existent plus dans le métro new-yorkais depuis 2003. Ces petites pièces en cuivre ont été remplacées par des cartes magnétiques –les MetroCards– mais Sanders a une bonne excuse: quoique né à Brooklyn, il vit dans le Vermont, dont il est sénateur, depuis 1968. Ce qui n'a pas empêché Hillary Clinton de se moquer gentiment de lui. En pleine campagne pour les primaires de l'État de New York, qui auront lieu le 19 avril, l'ancienne première dame a pris le métro pour deux stations dans le Bronx, et a déclaré aux journalistes présents: «Je crois que c'était pendant mon premier mandat [de sénatrice] qu'on est passé des jetons aux MetroCards.» Mais comme le métro est toujours un lieu semé d'embûches pour les politiques, Clinton a dû faire glisser sa carte quatre ou cinq fois avant de pouvoir enfin passer le tourniquet, un peu comme une touriste. Évidemment, la scène était ...

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