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Pourquoi Poutine se cache derrière sa «garde prétorienne»

Le pouvoir de Vladimir Poutine repose sur deux piliers. Une adhésion des classes populaire et moyenne à un contrat simple: vous vivez mieux mais vous ne vous mêlez pas de politique. Le soutien des «siloviki»: les organes de force, c’est-à-dire l’armée, la police et les services de sécurité (le FSB, successeur du KGB). Le premier pilier est mis à mal par la baisse des prix des hydrocarbures, qui sont la principale ressource d’une économie incapable de se moderniser, et par, dans une moindre mesure, les sanctions occidentales. Le second ne serait-il pas aussi solide qu’il y paraît? C’est la question qu’on peut se poser après la décision du président russe de créer une «Garde nationale», véritable garde prétorienne, qui lui sera directement rattachée. Cette décision-surprise a été annoncée le 5 avril et a été soumise à l’approbation de la Douma qui, étant donné l’absence d’opposition, ne fait aucun doute. Forte de plus de 400.000 hommes, cette garde nationale sera composée des troupes du ministère de l’Intérieur et des unités d’élite de la police, les OMON (anti-émeutes) et les SOBR (intervention rapide). Elle sera dotée de moyens et de droits importants (arrestation et détention sans limite dans le temps des suspects, tir à vue «en cas de circonstances exceptionnelles», etc.) Mais ce qui fait surtout son originalité, c’est qu’elle sera placée sous le commandement d’un ancien garde du corps de Vladimir ... Lire la suite

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