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«Carambolages», l'exposition marabout-bout de ficelle

«Carambolages», l'exposition marabout-bout de ficelle
Décidément le monde muséal n’aime pas trop être bousculé. Depuis que les historiens d’art ont remplacé les artistes aux commandes des institutions, ces derniers doivent filer doux et admettre sans rechigner les étiquettes qu’on leur attribue. Attention donc au faux pas. Qu’on se le dise, le cubisme ne précède pas l’impressionnisme et le visiteur est avant tout quelqu’un dont on attend qu’il parcoure vaillamment le dédale des couloirs avec la discipline des convertis. S’enthousiasmant de salle en salle, il est supposé encaisser paisiblement la leçon qu’on lui administre. Aussi toute variation vis-à-vis de cette habitude acquise vient perturber le mode de fonctionnement de la machine à admirer. Pour preuve, la dernière exposition du Grand Palais «Carambolages» provoque l’agacement des professionnels de la profession et l’air pincé de la critique. Lors du vernissage de presse, on s’offusquait, on se gaussait. Bref, ça n’allait pas fort. Mais quel était donc l’objet d’une telle irritation? Tout simplement, on s’étranglait face à une proposition finalement assez raisonnable consistant à réunir des œuvres sans la sacro sainte bénédiction de la continuité temporelle et géographique. Ainsi une estampe japonaise du XIXe siècle cohabite t-elle avec la toile d’une école italienne du XVIe qui, elle même, jouxte une vierge médiévale de Prusse occidentale. Tant de bruit pour ça? Mais oui, parce que, ... Lire la suite

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