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Bonne nouvelle: la malchance n’existe pas (et la fatalité non plus)

Trop beau pour être vrai. Ou trop pénible pour être accepté. Lorsqu’une bonne ou une mauvaise chose arrive par hasard, nous avons tendance à la mettre sur le compte d’une bonne étoile ou d’une malédiction. D’après Nicolas Gauvrit, chercheur en psychologie et en mathématiques, c’est notre manière de réagir face à à l’inattendu, l’imprévisible, l’incontrôlable. Elle n’a aucun fondement logique et traduit le besoin des personnes de contrôler leur existence même si tout ce qui nous arrive se produit par hasard. «Quand les gens disent qu’ils sont malchanceux, c’est souvent pour insinuer que le sort leur a été défavorable et qu’il continuera à l’être, analyse Nicolas Gauvrit. Mais il faut arrêter de croire qu’il y a des gens condamnés à perdre ou faits pour gagner. Il peut y avoir des périodes ou l’on gagne beaucoup et d’autres, presque pas. Si l’on veut appeler ça chance ou malchance, on peut, mais il faut bien comprendre que ce n’est pas lié à la personne et que ce n’est pas écrit à l’avance.» Les personnes superstitieuses ont le réflexe de tout ramener à elles –le pire comme le meilleur–, comme si elles étaient «la cible» de quelque chose qui les dépasse (le sort, le destin...). Mais en nous tenant régulièrement responsables –elles, ou un parapluie, un chat noir, un trèfle à quatre feuilles…– de phénomènes aléatoires, nous entretenons sans le savoir deux réflexes ... Lire la suite

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