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Vingt ans après, la jeunesse bosnienne se sent oubliée

Vingt ans après, la jeunesse bosnienne se sent oubliée
En février 2014, la fermeture d'une usine fabriquant des produits ménagers à Tuzla (Nord-Est du pays) avait provoqué une vague de contestation sociale très importante en Bosnie-Herzégovine. Dans une quarantaine de villes, des assemblées citoyennes (ou plénums) rassemblant des milliers de Bosniens s'étaient organisées pour tenter de faire entendre leurs revendications... Si l'initiative a finalement fait pschitt, le rôle joué par les jeunes dans ces plénums (important ou minime, selon les localités) a suscité beaucoup d’interrogations. Car plus de vingt ans après, les séquelles de la guerre de 1992-1995 sont toujours présentes chez la jeunesse bosnienne, même parmi celle née après le conflit. Et si les accords de Dayton ont bien mis fin aux combats, ils sont loin d'avoir réglé tous les problèmes... Des relations ethniques tendues Le premier d'entre eux repose sur la séparation des différentes communautés. République fédérale, la Bosnie repose sur deux entités: la Fédération de Bosnie-Herzégovine et la République serbe de Bosnie. Soit des gouvernements différents et trois principales communautés : Les Bosniaques (ou «Musulmans»), les Serbes et les Croates. Longtemps mélangées, ces communautés se souvent sont déplacées et refermées sur elles-mêmes après la guerre. Séparant, de fait, les jeunes issus de religions ou d'ethnies différentes et augmentant les tensions... «Cela fait vingt ans que la guerre est ... Lire la suite

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