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Télécommunications : Rupture du contrat entre Mobilis et Orange

Télécommunications : Rupture du contrat entre Mobilis et Orange

Le contrat entre l’opérateur algérien Mobilis et son partenaire français Orange, signé en novembre 2015, va devenir obsolète dès le mois de juillet prochain.

L’accord permettait, jusqu’en mai dernier, aux abonnés de l’opérateur français de téléphoner gratuitement à leurs homologues de Mobilis. Signé en décembre 2015, le pacte a déjà séduit plus de 50 000 abonnés. Un succès qui a permis à Orange de réduire le volume horaire de cette offre à seulement 10 heures par jour.

Ce contrat, qui n’offre visiblement aucun avantage aux abonnés Mobilis, est une des raisons ayant poussé la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication à limoger le PDG de Mobilis, Saad Dama. «Ce qui est dommage, c’est qu’en aucun cas il n’a négocié des communications gratuites pour le client algérien, alors que le groupe français a obtenu une gratuité totale des appels vers l’Algérie», avait regretté Imane-Houda Feraoun en mai dernier, devant les députés de l’Assemblée populaire nationale. «J’ai des données chiffrées que je communiquerai prochainement à la commission des finances de l’APN», a-t-elle promis. Depuis, la ministre n’a rien communiqué.

Le limogeage de Saad Dama avait suscité des interrogations, surtout que l’homme fait partie du cercle restreint des dirigeants de sociétés publiques qui bénéficient d’une bonne couverture médiatique. Le responsable s’est même laissé aller à des annonces parfois surprenantes. Ce fut le cas d’un supposé accord qui devait être signé avec le club de football Real Madrid, cependant la célèbre équipe espagnole ne s’est jamais déplacée en Algérie. Mais cette fois, Mme Feraoun a vite fait d’insinuer que la décision était liée à l’accord que Saad Dama a signé avec l’opérateur français.

Les deux autres opérateurs algériens, Ooredoo et Djezzy, ont signé des accords avec le français Orange. Ce dernier ne bénéficie d’aucun avantage particulier, contrairement à l’accord passé avec l’opérateur historique.

Selon différentes sources, Saad Dama n’a pas signé cet accord seul. Il avait obtenu, au préalable, le quitus de sa tutelle, à savoir Algérie Télécom, même si le statut de l’entreprise ne l’oblige pas à une telle initiative.

Mais ce «n’est qu’un prétexte au limogeage de Dama», indique un connaisseur du secteur qui pense que le renvoi du PDG de Mobilis répond avant tout à des objectifs politiques. Une chose est certaine : le secteur public des télécoms, qui connaît une instabilité managériale inédite, n’a pas livré tous ses secrets. Preuve en  est qu’au sein de Mobilis, les responsables de la communication, que nous avons contactés, n’ont donné aucune explication.

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