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Serge Aurier n'est pas une "fiotte" et veut demander des royalties à Periscope

Serge Aurier n'est pas une SPORT - Installé dans son jardin, entouré de palmiers et son chien à ses pieds, le défenseur latéral du PSG Serge Aurier est revenu mercredi 22 juin sur la polémique qui lui avait valu une mise à pied provisoire du club parisien en février. En direct sur l'application Periscope, le joueur avait notamment lancé que son entraîneur Laurent Blanc était une "fiotte", avant de critiquer certains de ses coéquipiers.

Interrogé par Mouloud Achour pour un long entretien diffusé sur sa plateforme "Clique tv", Serge Aurier soutient que ce mot, "mal placé", "n'a pas de grande importance" et n'est "pas du tout" homophobe, comme cela a pu être dit.

"C'était de la rigolade, estime le joueur. Une fiotte c'est quelqu'un qui a peur. C'est pas un mot où j'insulte les mamans ou les papas des gens, c'est un mot qui est peut-être mal placé mais qui n'a pas de grande importance (...) C'est pas méchant."

"Je ne suis pas fier de ça. Je me suis excusé pour mon président, parce que je sais très bien qu'il me considère comme son fils", dit-il aussi à propos du Qatari Nasser Al-Khelaïfi. "Si j'ai encore envie de rester au PSG, c'est pour lui, parce que si ça ne dépendait que de moi, je serais déjà parti."



"Je ne suis pas une fiotte parce que j'ai pas peur, j'ai peur de personne. À part Dieu j'ai peur de personne", estime le joueur, qui soutient qu'il ne "connaissai(t) pas l'application Periscope" avant ce soir-là, et qu'il n'avait pas fumé, contrairement à son "pote" visible à l'image.

Serge Aurier indique d'ailleurs avoir l'intention de demander à Periscope des bénéfices, estimant que l'application a gagné de la visibilité grâce à la polémique. "Je vais aller voir Twitter aussi (qui a racheté Periscope, ndlr). Ils se sont fait du blé sur mon dos. J'ai le droit d'aller récupérer ce qui m'appartient", dit-il.



Interrogé sur sa relation avec Laurent Blanc, le joueur assure que la situation "s'est arrangée" avec celui qui avait jugé ses propos "pitoyables". "Sur cette histoire-là il est vraiment tranquille, il n'a pas suivi tout ce que tout le monde disait. Il a pris du recul et je le comprends", confie Aurier, qui dit avoir pensé à la famille et aux enfants de son entraîneur.



L'international ivoirien est également revenu sur une autre affaire qui avait embarrassé son club: une altercation avec la police à la sortie d'une boîte de nuit.

"C'était violent. (Les policiers) sont sortis de la voiture, m'ont insulté, contrôlé, brutalisé, je ne sais pas si j'ai encore la trace (sur son arcade sourcilière). J'avais aussi la lèvre pétée", raconte le joueur de 23 ans, qui conteste avoir volontairement agressé les policiers de la BAC (brigade anti-criminalité).

Il sera jugé en correctionnelle à Paris le 26 septembre pour violences sur personne dépositaire de l'autorité publique. Serge Aurier a de son côté déposé plainte pour violences policières.



Lire aussi :

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• Serge Aurier mis à pied par le PSG à titre conservatoire pour sa vidéo insultante

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